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Les travaux de l’A10 mis en cause par la profession

Depuis maintenant un an, les agriculteurs riverains des travaux engagés pour l’élargissement de l’A10 vivent un calvaire quotidien.

Les croisements de camions entraînent l’affaissement des accotements, et par conséquent des accidents.

Outre une organisation des chantiers agricoles entravée par le balai incessant des camions bennes, l’état des routes et de leurs accotements inquiète les agriculteurs locaux. Le dépôt de terre sur la chaussée entraîne la présence de poussières en période sèche et de grandes quantités de boues lors des épisodes humides. L’arrivée de la période automnale préoccupe les agriculteurs riverains, d’autant que certains fossés sont affaissés et que nombre d’entre eux auront du mal à absorber les précipitations de l’hiver qui approche. Les nuisances sonores participent également au mécontentement des paysans, ajouté à la vitesse des camions bien souvent excessive, qui contribue à un danger omniprésent pour ces riverains. A tel point que « nous n’osons plus laisser les enfants jouer dans la cour », précise Anthony Adriaenssens, membre du Gaec La Niverdière à Sorigny.

 

Une boucle de circulation remise en question

Les camions effectuaient auparavant une boucle entre les sites de travaux de Villeperdue et de Sorigny, ne se croisant ainsi jamais. Cependant, la traversée de Villeperdue par 200 à 300 camions quotidiennement était difficilement supportable par les riverains. L’interdiction pour les chauffeurs de traverser le bourg a ainsi été prise par la mairie. Aujourd’hui, les camions sont dans l’obligation de se croiser sur les routes de campagne peu larges et où les affaissements de fossés sont fréquents. Les entrées de cours agricoles sont également concernées par ces croisements, et les arrêts réguliers des camions participent à la détérioration des enrobés à ces endroits précis. « Nous avons l’impression que la ferme fait partie intégrante du chantier d’élargissement de l’autoroute », ironisent les frères Adriaenssens. Les chantiers d’ensilage ont par ailleurs été bien perturbés il y a quelques semaines : « Il nous faut parfois attendre de longues minutes avant de pouvoir sortir de la cour » précise l’aîné.

 

A terme, du temps perdu !

« C’est la multitude des nuisances qui entraîne une perte de temps conséquente », argumentent les deux frères. Même s’il est très difficile pour ces exploitants de chiffrer l’ampleur de ces dommages, les nuisances ont un effet négatif indéniable sur les résultats techniques et économiques des exploitations concernées. « Nous n’avions pas anticipé ces problématiques dans les négociations d’avant travaux. Aujourd’hui, nous demandons à Vinci et son maître d’oeuvre des compensations pour pallier ces désagréments », conclut un agriculteur concerné par ces désagréments.

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