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Quelles conséquences du stress hydrique sur la vigne et le vin ?

La contrainte hydrique subie par la vigne entraîne différentes réactions d’adaptation de la part de la plante. Elle n’est pas sans conséquences, négatives mais parfois positives.

Chargé de recherche en viticulture à Agroscope (Suisse), Vivian Zufferey a démontré la capacité de résistance de la vigne au manque d’eau, grâce à des mécanismes élaborés

Lors de son rendez-vous technique du 12 janvier dédié à la contrainte hydrique, Techniloire avait invité Vivian Zufferey, chargé de recherche d’Agroscope (centre de recherche suisse en viticulture), pour évoquer les conséquences du stress hydrique sur le vignoble, et au final sur le vin. Pour bien comprendre, il faut savoir qu’à l’intérieur de la plante, des tissus conducteurs transportent l’eau et les nutriments jusqu’aux organes, via la sève brute et la sève élaborée. En cas de sécheresse, la plante s’adapte. Elle développe notamment ses racines et réduit sa surface foliaire. « Elle régule également la transpiration foliaire en fermant ses stomates, donc en réduisant la conductivité hydraulique, pour éviter l’embolie des vaisseaux », explique Vivian Zufferey. Ce qui engendre un ralentissement ou un arrêt de la croissance végétative.

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