Agriculture de conservation : un éleveur en transition
Quand la transition agricole se conjugue concrètement au présent, avec de la persévérance, l’équilibre de l’exploitation, de l’éleveur et de tout un système sont au bout du chemin. Adrien Héraud, éleveur laitier, livre son expérience.
Quand la transition agricole se conjugue concrètement au présent, avec de la persévérance, l’équilibre de l’exploitation, de l’éleveur et de tout un système sont au bout du chemin. Adrien Héraud, éleveur laitier, livre son expérience.
A Razines, le Gaec des Planches avait adopté un système « classique » avec son troupeau de vaches laitières et ses surfaces cultivées. Mais ça, c’était avant un déclic dans la tête d’Adrien Héraud, membre associé du Gaec. En janvier 2013, le jeune agriculteur s’inscrit à une formation sur la fertilité des sols et l’autonomie protéique en élevage laitier, animée par Konrad Schreiber, ingénieur à l’Institut de l’agriculture durable (IAD). Un expert de l’agriculture de conservation. « Après avoir entendu ce qu’il nous a dit, on remet tout en question. On comprend qu’on ne peut pas continuer comme ça, sinon on va droit dans le mur pour nos sols », lance Adrien Héraud.
Une dynamique de groupe