Comprendre la puissance du sol
« Ce qu’on sait sur le sol, c’est qu’on ne sait pas grand-chose ! », lançait Konrad Schreiber, lors d’une formation en agronomie à Chinon début janvier. Il a pourtant apporté aux vignerons de nombreux éléments de compréhension.
« Ce qu’on sait sur le sol, c’est qu’on ne sait pas grand-chose ! », lançait Konrad Schreiber, lors d’une formation en agronomie à Chinon début janvier. Il a pourtant apporté aux vignerons de nombreux éléments de compréhension.
La maison des vignerons et des vigneronnes de Chinon a accueilli les 4 et 5 janvier derniers une formation sur l’agroécologie intitulée “ Comprendre la puissance des sols ”, animée par Konrad Schreiber, ingénieur agronome. Ce dernier a expliqué qu’on pouvait « remettre en état la “ maison ” des plantes - c’est-à-dire le sol -, lui donner à manger, pour se passer ensuite des produits phytosanitaires. Agir à l’envers en commençant par arrêter les phytos est voué à l’échec car il faut d’abord remettre le sol en bon état de fonctionnement ! » Il préconise de faire réaliser une analyse physique, chimique et microbiologique de son sol pour obtenir « son ADN, sa génomique. Pour 180 euros, au laboratoire Dubernet (Terra Mea) à Narbonne, on peut obtenir ces informations. Et si on fait un suivi, ça permet de voir lorsqu’une pratique ou un produit phyto perturbe le sol », indique l’expert.