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Environnement
Glyphosate, guerre des tests et réunion publique d'information

La FNSEA37 prouve que les anti-glyphosate utilisent volontairement une méthode donnant des résultats faussés. Réunion d'information publique jeudi 27 février 2020 à la Maison des agriculteurs 9 bis rue A. Fresnel à Chambray-lès-Tours à 20h30. Mais ...

QUE DIT LA SCIENCE? 

Interview de la cancérologue Catherine Hill sur France Culture

 

Dans 80 % des cas pas de trace dans les urines. Dans 20 %, des traces infimes, 10 000 à 30 000 fois inférieures au seuil de toxicité. 

Ils sont six, deux députés, deux  sénateurs et deux  journalistes qui avaient acceptés de réaliser, le 17 janvier un test comparatif de deux méthodes de mesure de la présence de glyphosate dans les urines.

  • Un test (coût 91,59 € TTC) utilisant la méthode officielle (Anses) via un laboratoire sur Tours qui a envoyé ensuite les échantillons à un laboratoire agréé (Limoges).
  • Deux tests avec la méthode Elisa. Envois, par Chronopost à un laboratoire français à Metz (coût 35 € TTC + frais d’envois) et au laboratoire Biochek en Allemagne (coût 75 € HT + frais d’envois, celui des « pisseurs).

 

La méthode du laboratoire de Limoges pèse la quantité de molécules de glyphosate dans l’urine. Elle donne un résultat précis. La méthode Elisa, celle retenue par les opposants au glyphosate, les « pisseurs involontaires », utilise deux anticorps. Un premier de « fixation » qui détecte la molécule, un autre de « révélation » qui mesure la quantité d’anticorps de fixation. Dans l’eau, il n’y a quasi pas de molécules qui provoquent des interférences et, comme le test est peu coûteux, il est utilisé pour contrôler la qualité de l’eau.

En revanche dans l’urine, d’autres molécules peuvent faire réagir les deux anticorps et interférer dans la mesure.

C’est ce qu’avaient compris les agriculteurs après contact avec des scientifiques. Les résultats de comparaison en apportent la preuve irréfutable : le test Elisa mesure le glyphosate + « d'autres choses ». Si le test Elisa détecte 1,3 µg/l et le test officiel 0,12 µg/l, cela signifie qu’il y a, aux écarts de mesure près, 0,12 µg/l de glyphosate et 1,18 « d’autres choses indéterminées ». Les 0,12 µg/l sont égal à 1/17850 ème du seuil de toxicité définis par l’agence nationale (Anses). Les tests d’Indre et Loire indiquent des traces pour 2 cas sur 11. Ils rejoignent d’autres tests, notamment ceux du groupe d’agriculteur du CETA de Champagne Berrichonne.

En résumé : 

Résultat pour 11 tests glypho 37 dont 4 députés-sénateurs et 2 journalistes : 9 non détection avec méthode officielle Limoges - 1 à 0,12 - 1 à 0,14. Contre 11 positifs tests Elisa avec moyenne de 1,23. En région sur 58 tests, Elisa se plante dans 54 cas. Détails http://www.maisondesagriculteurs37.fr/index.php?page=actu-detail&id=6093&retour=accueil

Les responsables nationaux des « pisseurs » savent que leur test n’est pas fiable. Malgré tout, pour conforter leur campagne dogmatique contre le glyphosate, depuis deux ans, ils demandent à leurs militants de payer chacun 80 € pour réaliser ces tests. Ils portent ensuite plainte en s’appuyant sur des preuves non pas trafiquées mais infondées. Ces pourquoi des agriculteurs bretons ont porté plaintes en diffamation.

Les tourangeaux de la FNSEA37 ne souhaitent pas en arriver là. Ils ont tendu la main aux pisseurs et proposent un débat commun, jeudi 27 février à 20 h 30 à la Maison des Agriculteurs, 9 bis rue augustin Fresnel à Chambray les Tours.

 

Au programme : Questions aux scientifiques présents sur les méthodologies de tests ; rappel de la position de l’Anses sur la toxicité du glyphosate ; témoignages d’agriculteurs : pourquoi, dans une parcelle ils utilisent le glyphosate, pourquoi pas dans l’autre ; intérêt environnement et bilan carbone de l’utilisation du glyphosate ; réponses aux questions.

 

Tous le monde est invité : agriculteurs et consommateurs.

Ceux qui, par courtoisie, souhaitent signaler qu’ils seront présents peuvent le faire par courriel  à udsea@udsea37.fr

 

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