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Groupement d'employeurs de Touraine
"C'est une solution sécurisante"

Le GE Touraine a fêté ses 10 ans le 11 décembre 2018 à Saint-Avertin, marquant le coup par une soirée festive avec ses salariés, adhérents et partenaires. Un système qui fonctionne très bien, à en croire les témoignages de deux agriculteurs adhérents et de la salariée mise à leur disposition.

Fort de son expérience de 10 années, le Groupement d’employeurs de Touraine a su évoluer et s’adapter aux demandes concrètes des agriculteurs. Les utilisateurs sont ceux qui en parlent le mieux !

Charline Roussel, salariée à temps plein du GE Touraine depuis le 10 septembre 2018, intervient chez Romain Besnard (Esvres) et Pascal Marionneau (Monts). Les deux agriculteurs ont accepté de partager leur expérience. « J’ai adhéré à l’association en début d’année parce que je cherchais un vacher à mi-temps, raconte Pascal Marionneau, éleveur de vaches laitières à Monts. Je savais que c’était difficile de recruter, à temps partiel, quelqu’un de qualifié et qui pourrait se projeter dans l’entreprise. Le recours au GE était donc justifié par la nature du poste ». Le GET a dans ce cas la tâche d’arriver à trouver d’autres employeurs, pour fournir un temps plein à un de ses salariés. « Quand il a reçu ma demande, l’animateur du GET a étudié les besoins complémentaires sur le même secteur géographique, pour créer un poste à temps plein, confirme Pascal Marionneau. Il s’est rapproché de Romain Besnard à Esvres. On a eu un premier salarié embauché par le GET, mais il a mis un terme à son contrat au bout de 6 mois. Le GET a donc recruté une nouvelle personne, Charline Roussel, depuis le 10 septembre. Pour nous, c’est une solution sécurisante parce que c’est le groupement qui gère les aléas liés au rôle d’employeur. Et je sais que toutes les démarches administratives sont assurées par les équipes ». Un partenariat qui fonctionne et qui rassure.

Romain Besnard, éleveur de vaches laitières à Esvres, est tout aussi satisfait. Nouvellement installé, il a repris l’exploitation de son père en fi n d’année dernière, et fait en sorte de s’entourer des services nécessaires à la bonne gestion de l’entreprise. « Rapidement, j’ai eu besoin d’un salarié. J’en ai discuté avec un des conseillers de la Maison des agriculteurs, où je m’adresse pour toutes mes démarches, qui m’a mis en relation avec le GET, retrace le jeune éleveur. Le groupement recherchait justement un exploitant ayant besoin d’un salarié à mi-temps, ce qui était mon cas. L’animateur a tout de suite organisé une rencontre avec M. et Mme Marionneau, c’était important de les connaître pour envisager le partage d’un salarié. Le courant est bien passé et on a pu échanger sur nos objectifs et nos attentes ». Romain Besnard apprécie les bonnes relations avec le GET, la salariée et l’autre utilisateur, qui permet une souplesse dans le travail. « En cas de pic d’activité, je n’hésite pas à appeler Pascal Marionneau pour utiliser Charline à sa place sur certains créneaux, et prévenir ensuite le GET des changements. Et ça fonctionne aussi dans l’autre sens. Ce n’est possible qu’avec une bonne entente. En général, j’ai Charline tous les après-midis, après ses matinées chez M. Marionneau. Elle travaille aussi chez moi un dimanche par mois. »  

 

Elle le dit

Charline Roussel, salariée à temps plein au GET et mise à disposition chez MM. Marionneau et Besnard

"Issue du milieu des chevaux et des concours, j’ai souhaité me reconvertir pour travailler dans un élevage laitier. L’annonce d’un poste à temps partagé sur deux exploitations m’a plu, j’ai postulé et j’ai été retenue, malgré mon manque d’expérience auprès des bovins. Les deux premières semaines, j’ai appris les fondamentaux du métier et gagné en autonomie. Les utilisateurs m’ont donné ma chance et accepté de consacrer du temps à me former. Aujourd’hui, je sais comment fonctionne chacune des exploitations et je suis capable de réaliser la plupart des tâches seule. C’est très enrichissant pour moi d’apprendre les méthodes de travail et d’organisation de chacun. Par exemple, l’un a un robot de traite, et l’autre une salle de traite classique. Ça m’oblige à m’adapter et à faire face à de nouvelles situations. Et ce poste me permet de concilier toutes mes passions : en plus de travailler auprès des vaches, je peux me consacrer à mon petit élevage de poneys, mais aussi intervenir de temps en temps sur des concours de chevaux. En les prévenant à l’avance, Romain Besnard et Pascal Marionneau ont accepté de me libérer pour ces concours. L’expérience est donc pour moi très positive !"

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