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Semoirs à semis direct
Le grand show régional des Cuma

L’élargissement de l’offre des équipementiers accompagne efficacement l’émergence de l’agriculture de conservation des sols.

C’est à Mignières en Eure-et-Loir dans la banlieue de Chartres, que la FRCUMA Centre-Val de Loire a organisé, le 2 octobre 2019, une présentation d’onze semoirs à semis direct sous couvert. Au programme, des démonstrations en dynamique mais aussi un chapitre agronomie.

 

Autour des fosses, ouvertes pour l’occasion, Dominique Delaunay, pédologue à la chambre d’agriculture d’Eure-et-Loir, a commenté la descente des racines dans les horizons cultivés. L’historique de la parcelle, le profil des outils utilisés, le tassement des roues, rien n’échappe à l’oeil du professionnel.

 

Chaque agriculteur devrait être en capacité de connaître le potentiel d’exploration de la couche arable par les racines, condition première d’une alimentation correcte de la plante et facteur majeur du rendement. La première marche d’une stratégie de réparation des erreurs passées et de restauration de son capital sol, grâce à la boîte à outils du génie végétal judicieusement mis à profit.

 

Condition seconde, éviter de perturber la vie organisée du sol en strates. C’est tout l’intérêt des semoirs SD. A disques ou à dents, ils accomplissent les emblavements avec un minimum de déplacement de terre, limitant la mise en condition de levée des graines d’adventices enfouies.

 

La technologie des engins est désormais mature. Les disques lisses ou gaufrés, au bout de bras poussés ou lestés par la force hydraulique, ouvrent des sillons aussitôt rappuyés. Les options multi-trémies facilitent l’apport d’engrais localisé et le semis de couverts associés. Le semis direct mobilise peu de tractions, souvent moins de 120 avec un maximum de 180 cv pour les semoirs imposants. La puissance requise est davantage nécessaire pour le relevage et le transport que pour l’opération de semis en elle-même.

 

A Mignières, dix concessions présentant onze semoirs ont répondu à l’appel des Cuma. Les parcelles semées feront l’objet d’un suivi par le service agronomique de la chambre d’agriculture d’Eure-et-Loir (densité, régularité, profondeur, pourcentage de levée). François Ferrando, animateur FRCUMA, 37&28 confirme que des Cuma bien organisées peuvent optimiser les coûts (investissement moyen 15 k€ du mètre) d’achat des semoirs malgré la période restreinte d’utilisation. La rentabilité devient convenable à partir de 600 à 700 ha d’utilisation par engin. « Plus on ira chercher de surface, plus on minimisera le coût. » CQFD. Condition de la réussite comme toujours en état, garantir un semoir opérationnel pour chaque adhérent en désignant un responsable de l’entretien et du calendrier d’utilisation. 

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