CULTURE D'AUTOMNE
Blés, orges et colzas ont les pieds dans l’eau
Inutile de rappeler que les précipitations tombées depuis plusieurs mois sont bien supérieures aux moyennes annuelles de référence. Ce phénomène engendre des difficultés pour le développement des cultures d’automne un peu partout dans le département.
Inutile de rappeler que les précipitations tombées depuis plusieurs mois sont bien supérieures aux moyennes annuelles de référence. Ce phénomène engendre des difficultés pour le développement des cultures d’automne un peu partout dans le département.
Dans la vallée du Cher, Anthony Quillet est parvenu à ensemencer les surfaces de blé qu’il envisageait à l’automne. « Mais aujourd’hui plus de 10 % de ces surfaces sont détruites », déplore l’agriculteur qui exploite pourtant des sols à dominante sableuse. Idem pour les colzas « où un pourcentage similaire a également disparu. »
À Athée-sur-Cher, le constat est identique. « J’ai semé seulement un tiers de la sole de blé que j’avais prévue, résume un agriculteIl faudra prendre le temps de l'observation et évaluer chaque situation pour prendre la décision économiquement la plus opportune
ur de la commune. Dans des sols très hydromorphes, il était impossible d’entrer dans les parcelles à l’automne. » Sur le secteur, même constat pour les orges d’hiver, où seulement la moitié de la surface escomptée est aujourd’hui ensemencée.