« Ce dispositif sort l’impulsé du champ “agricolo-agricole” »
Nathalie Flabeau, responsable de l’équipe stratégie-gestiontransmission à la chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire, évoque L’impulseur et ses atouts pour les entreprises du secteur agricole.
Nathalie Flabeau, responsable de l’équipe stratégie-gestiontransmission à la chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire, évoque L’impulseur et ses atouts pour les entreprises du secteur agricole.
Depuis combien de temps L’impulseur est-il accessible aux entreprises agricoles ?
Nathalie Flabeau : L’impulseur s’est ouvert depuis environ six ans aux activités agricoles, grâce à un partenariat entre la CCI et la chambre d’agriculture. Cette formation permet de réfléchir à l’opportunité et la faisabilité de son projet de développement, on est dans de la stratégie d’entreprise pure. La formation est en partie prise en charge par Vivea pour les exploitants agricoles.
Quel est l’intérêt de ce dispositif pour une exploitation agricole ?
N. F. : Ce dispositif sort l’impulsé du champ « agricolo-agricole », avec l’utilisation d’outils d’analyse, de réflexion de projet différents de ceux qu’on connaît. Les impulsés viennent de domaines très variés : paysage, informatique, industrie, tourisme, bâtiment… ça crée un réseau qui n’est pas uniquement agricole. Et leurs préoccupations se recoupent : la recherche de débouchés, la communication, la main d’œuvre… Les intervenants ne sont pas spécialisés dans l’agriculture, donc ils apportent eux aussi un regard extérieur sur les modes de fonctionnement en agriculture.
Pour quel type de projets L’impulseur peut-il être adapté ?
N. F. : Un à deux projets par saison (année) ont un lien avec l’agriculture, souvent avec la vente directe. Il faut qu’il y ait une envergure commerciale. Ça peut être pour un questionnement sur le positionnement commercial, un investissement pour un atelier de transformation, un nouveau mode de commercialisation… L’idée est de dessiner un virage, de donner une nouvelle impulsion à son activité. L’impulseur a accompagné un domaine viticole pour développer de l’accueil touristique avec des prestations œnotouristiques par exemple, ou encore la création d’un atelier de transformation avec une activité touristique autour.
Comment les personnes intéressées doivent-elles procéder ?
N. F. : Je reçois les personnes intéressées pour un premier entretien, durant lequel je cerne leur projet. On voit quels outils existent à la chambre d’agriculture pour le faire avancer. Si on a un questionnement sur le bénéfice apporté au client, la commercialisation en général, le marché, et que des ramifications extérieures à l’entreprise sont impliquées, on oriente vers L’impulseur. D’autant plus si l’exploitant recherche un financement. Les inscriptions sont possibles jusqu’au 14 juin.