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Des outils et des rencontres qui vont dans le bon sens

Plusieurs actions visent à favoriser l’approvisionnement local de la restauration collective en Indre-et-Loire, pour une meilleure application de la loi Egalim. JA 37, et plus particulièrement les JA de Richelieu et Chinon, sont notamment sur le pont.

Suite à la création d’un groupe de travail entre la députée Fabienne Colboc et les JA de Richelieu-Chinon visant à évaluer l’application et l’impact de la loi Egalim dans la restauration collective publique, une visite a été organisée au collège Le puits de la Roche à Richelieu. Après ce premier rendez-vous, un constat a déjà pu être établi concernant les difficultés rencontrées par le chef au niveau de l’approvisionnement régulier de produits locaux entrant dans les critères d’application de la loi Egalim. Le 24 avril, les JA de Richelieu-Chinon ont échangé avec la présidente du conseil départemental, Nadège Arnault, quelques élus, et notamment Alain Anceau, conseiller départemental en charge du soutien agricole et du plan alimentaire. L’objectif : favoriser l’approvisionnement local de la restauration collective et le référencement des producteurs locaux. « Depuis quatre ans, le Département utilise un logiciel qui référence tous les producteurs locaux. Les chefs de cuisine n’ont ensuite qu’à choisir parmi les produits proposés localement », indique Alain Anceau. Il faut savoir que le Département gère 42 collèges et 12 collèges reliés à des cuisines centrales, donc c’est autant de bons de commande. » Dès qu’un producteur local commande auprès d’un chef, il est référencé dans ce logiciel Easilys, et les autres collèges peuvent alors commander des denrées à ce producteur. « Un agriculteur qui souhaite être référencé doit simplement contacter le Département ou le chef du collège le plus proche de chez lui », complète l’élu. 

CHEFS ET PRODUCTEURS : ÉCHANGER POUR AVANCER 

Le Département travaille avec les chefs de cuisine des collèges pour qu’ils rencontrent les éleveurs, notamment. Le 24 avril, des chefs ont été invités sur une ferme pour avancer sur l’approvisionnement locale en viande, notamment grâce au Grand bœuf et au Veau bio de Touraine. « Les chefs ont déploré le fait de ne pas connaître la production de bœuf, de veau, de volaille, localement. Les éleveurs, eux, ont émis le souhait de disposer d’un planning annuel pour pouvoir préparer leurs animaux. Tous sont donc tombés d’accord sur la nécessité de mettre en place un planning sur l’année scolaire. Le Département pourra, de son côté, indiquer à ces chefs la quantité de viande disponible sur le mois suivant », rapporte Alain Anceau. Les chefs ont également sollicité d’autres types de préparation de la part de l’abattoir, comme de l’émincé de veau ou des saucisses de veau. Une nouvelle rencontre entre éleveurs et chefs sera organisée dans une cuisine cette fois-ci, pour que chacun ait en tête les contraintes de l’autre partie. « Il faut s’écouter et s’entendre, et on y arrive bien ! Notamment avec la Région, la ville de Tours, de Joué-lès-Tours… On aimerait désormais développer la même chose sur les légumineuses et le maraîchage, et décliner notre solution de référencement pour les maires notamment. L’idée est de soutenir notre agriculture, et assurer un revenu décent à nos producteurs », conclut l’élu départemental.

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