AGRONOMIE
Excès d’eau : des leviers existent pour en limiter l'impact
Les sols du département qui de par leurs structure, texture et le travail réalisé n’ont pas tous réagi de la même manière aux excès d’eau de l’année. Des aménagements techniques couplés à des pratiques agronomiques peuvent favoriser l’infiltration de l’eau.
Les sols du département qui de par leurs structure, texture et le travail réalisé n’ont pas tous réagi de la même manière aux excès d’eau de l’année. Des aménagements techniques couplés à des pratiques agronomiques peuvent favoriser l’infiltration de l’eau.
“Deux tiers des sols du département sont sensibles à un excès d’eau, rappelle David Froger, chef du pôle environnement à la chambre d’agriculture. Il s’agit de sol à dominance limon battant également appelés bournais ». Une bonne
partie de ces sols est drainée pour évacuer les excès d’eau. « Cette année, plusieurs épisodes de fortes précipitations
ont entraîné des cumuls dépassant la capacité d'absorption des sols, rendant les parcelles inaccessibles », rappelle-t-il. Le tiers restant est principalement des sols d’alluvions sableux connus sous l'appellation varennes ou des sols à dominance argilo-calcaire désignés sous le nom de tuf.