La longévité d’une parcelle débute par une implantation réussie
Face à l’évolution du climat, les chercheurs planchent sur différents leviers pour améliorer l’adaptation de la vigne. Détails sur l’un d’entre eux : l’implantation. Plusieurs facteurs sont en effet à respecter scrupuleusement.
Face à l’évolution du climat, les chercheurs planchent sur différents leviers pour améliorer l’adaptation de la vigne. Détails sur l’un d’entre eux : l’implantation. Plusieurs facteurs sont en effet à respecter scrupuleusement.
La bonne implantation d’une vigne est source d’un développement racinaire optimal. Pour y parvenir, d’importantes tâches sont à mettre en œuvre en amont de la plantation. Pour Perrine Dubois, conseillère viticole à la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire, spécialisée en gestion des sols, « les observations en amont de l’arrachage de l’ancienne vigne sont déterminantes. Elles permettent de mettre en évidence l’homogénéité ou à l’inverse l’hétérogénéité de la parcelle et ainsi comprendre les disparités de production au sein même de la parcelle. Dans l’idéal, il faudrait également réaliser un profil racinaire de l’ancienne vigne en ouvrant une fosse pédologique. Cela met en évidence l’implantation du porte-greffe et l’éventuel obstacle au développement des racines. » Enfin, cette observation en amont de l’arrachage permet également de procéder à des prélèvements à différents horizons en vue d’analyses pour mesurer les caractéristiques physiques du sol.