La méthode de plantation en potets travaillés fait ses preuves
Une visite forestière a été organisée à l’issue de l’assemblée générale du Cetef de Touraine. Une expérience de plantation en potets travaillés prouve l’intérêt de la méthode pour la reprise des plants et la gestion de la concurrence de la flore adventice.
Une visite forestière a été organisée à l’issue de l’assemblée générale du Cetef de Touraine. Une expérience de plantation en potets travaillés prouve l’intérêt de la méthode pour la reprise des plants et la gestion de la concurrence de la flore adventice.
Après leur assemblée générale le 15 décembre, les adhérents du Cetef* de Touraine ont visité des parcelles forestières appartenant à Antoine de Roffignac, président du Syndicat des forestiers privés de Touraine (Fransylva), à Ferrièresur-Beaulieu. Celui-ci a d’abord guidé le groupe près d’une futaie de pins maritimes à renouveler. « Les pins apprécient les sols légers assez filtrants, frais en profondeur et d’acidité moyenne », rappelle Franck Massé, technicien du CNPF** pour l’Indre-et-Loire. Après une coupe rase et un broyage, une plantation de pins maritimes est programmée sur les deux tiers de la surface, l’autre tiers en chêne sessile. Mais un semis artificiel pourrait également être réalisé, à une charge moyenne de 3 à 4 kg par hectare. « Je préfère parfois le semis plutôt que la plantation car, par expérience, les semis de pins maritimes réussissent mieux.