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APICULTURE
La Touraine au coeur du bourdonnement

 La Touraine était à l’honneur le week-end dernier, lors du congrès international d’apiculture et d’apithérapie qui s’est tenu au parc des expositions à Tours. Un événement important pour les apiculteurs en quête de nouveaux matériels et de connaissances.

Environ 5 000 visiteurs se sont rendus au congrès international d’apiculture et d’apithérapie qui avait lieu le week-end dernier au parc des expositions à Tours. « C’est un réel succès pour cette deuxième édition », se félicite Frank Aletru, président du syndicat national d’apiculture (SNA). 

Il s’agit d’un événement incontournable pour les apiculteurs, avec une centaine d’exposants venus de toute l’Europe présentant leurs nouvelles gammes de matériels, des solutions techniques et des produits issus de la ruche. « Le salon permet de faire une veille intéressante sur les innovations », confie Florent Vacher, apiculteur dans le Loiret.

Plusieurs innovations ont retenu son attention comme une ruche en plastique et un harnais souple maintenant le dos, « permettant de diminuer la pénibilité du travail », apprécie-t-il. Mais aussi, divers outils numériques d’aide au suivi de production ou de santé des ruches via des code barres bidimensionnels, balances connectées, GPS et applications. « Je me suis équipé l’année précédente avec une application mobile de suivi des ruches », expose Florent Vacher. Toujours dans l’optique d’améliorer le suivi de ses ruches, « cette année, je vais investir dans un tracker de ruche afin d’affiner mon suivi de production grâce aux pesées des mielleries reliées à la ruche. » 

Ces outils sont principalement à destination d’apiculteurs qui transhument et/ou avec de grands ruchers. Néanmoins, certaines collectivités, arboriculteurs et viticulteurs s’équipent afin de constater les effets de leurs dispositifs environnementaux mis en place.

Les conférences organisées ont été l’occasion pour les professionnels de s’informer sur les dernières connaissances, notamment en termes de lutte contre le varroa et le frelon asiatique. « Les conférences ont été très plébiscitées, les salles étaient pleines », se réjouit le président du SNA.

Bien que ce salon soit principalement à destination des apiculteurs, il est également une opportunité pour le grand public de se sensibiliser aux enjeux de l’apiculture face au changement climatique. Il permet également de s’initier à l’apithérapie qui consiste en l’utilisation thérapeutique des produits de la ruche pour le bien-être et la beauté.

 


Tours à la (re)conquête de sa renommée en apiculture

Le choix de la ville de Tours pour accueillir ce congrès a été une évidence pour Frank Aletru, rappelant que «  la région Centre-Val de-Loire est un poumon historique de l’apiculture française. La région comportait plusieurs grandes entreprises de fabrication de ruches, de miel ». Puis, avec la modernisation de l’agriculture, les entreprises de la région ont peu à peu mis la clef sous la porte et la région a perdu sa renommée. D’autre part, l’emplacement géographie a déterminé le choix  : « Tours est idéalement située au centre de la France et bien desservi », complète-t-il. D’ailleurs, les bureaux du SNA vont quitter prochainement la capitale pour venir s’établir à Joué-les-Tours.

Une partie de l’organisation a été confiée au syndicat d’apiculture d’Indre-et-Loire, plus connu sous le nom « Les amis des abeilles », un véritable challenge pour cette association qui compte entre 300 à 400 adhérents : « On se prépare depuis janvier », rapporte Jamy Pruvet, président du syndicat d’apiculture d’Indre-et-Loire. L’association s’est chargée de l’accueil, de la restauration et de l’organisation d’un marché de producteurs locaux. « L’objectif était de mettre en lumière les produits du terroir tourangeau comme le vin, le fromage de chèvre, les rillons », déclare l’apiculteur.

L’association tenait également un stand, l’occasion de « se faire connaître et de présenter nos actions sur le territoire telles que la collecte d’essaim ou l’aide à l’apprentissage de l’apiculture », déclare Jamy Pruvet, mais aussi « d’obtenir de nouvelles adhésions de la part du grand public et des apiculteurs » conclut-il.


 

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