Semis : une mission presque impossible ?
Semer les cultures de printemps constitue cette année un défi dans plusieurs secteurs du département. Entre attente interminable des bonnes conditions, ressemis et changement d’assolement, chacun essaie de faire les bons choix.
Semer les cultures de printemps constitue cette année un défi dans plusieurs secteurs du département. Entre attente interminable des bonnes conditions, ressemis et changement d’assolement, chacun essaie de faire les bons choix.
Avec les pluies qui n’en finissent pas de tomber et les températures qui tardent à monter pour aider à ressuyer les sols, semer est devenu, ce printemps, mission presque impossible dans certains secteurs. Dans le Nord Touraine, les semis de tournesol étaient bien avancés mais beaucoup sont à refaire, « 20 à 40 % des surfaces environ, à cause principalement des dégâts de limaces, mais aussi des dégâts d’oiseaux ou d’un semis trop profond, explique Jean-Luc Galmiche, conseiller au service agronomie de la chambre d’agriculture 37 (CA 37). Semer creux permet d’habitude d’aller chercher la fraîcheur, mais cette année, avec l’eau tombée derrière (100 mm environ), une croute de battance s’est formée et a empêché la levée. » Il faut désormais se tourner vers les variétés très précoces 90 jours. « On est encore dans de bonnes dates pour semer. Il n’y aura pas un grand écart avec les tournesols déjà implantés car, avec la fraîcheur, ça pousse très lentement », ajoute-t-il.