Une reproduction gérée au cordeau, récompensée par un Sabot d’argent
Sur son élevage de limousines à Saint-Epain, Pascal Pastorino applique le principe d’un veau par an, avec des vêlages regroupés sur un mois et demi.
Sur son élevage de limousines à Saint-Epain, Pascal Pastorino applique le principe d’un veau par an, avec des vêlages regroupés sur un mois et demi.
Pascal Pastorino est naisseurengraisseur de limousines depuis 1997, il produit 360 à 400 animaux et met à la reproduction 140 vaches à l’année. L’agriculteur de Saint-Epain élève des reproducteurs, 10 à 15 par an, destinés aux stations de qualification comme celle de Lanaud. Il engraisse également des mâles pour l’export, « des broutards alourdis de 450 kg. Chaque année, 55 partent en Grèce », précise-t-il. Côté femelles, Pascal Pastorino conserve 50 génisses par an pour assurer le renouvellement du troupeau. Certaines sont vendues pleines en coopératives ou à des éleveurs, quelques autres en broutardes à des collègues vendant la viande en direct. La génétique n’a pas beaucoup de secret pour lui. « De toute façon, on a intérêt à travailler la génétique si on veut aller chercher un revenu. C’est le premier axe d’amélioration pour la croissance, la morphologie… », avance-t-il.