Aller au contenu principal

ZNT riverains : les jachères mellifères SIE, un levier avantageux

La jachère mellifère peut représenter une solution intéressante pour valoriser les zones de non-traitement.

L’application de l’arrêté de décembre 2019 sur les ZNT riverains doit être effective et cela suscite de nombreuses questions chez les agriculteurs. Car si l’ensemencement de cultures traitées jusqu’à la clôture reste possible, l’application aérienne de produits phytosanitaires, autre que les produits de biocontrôles et/ou certifiés agriculture biologique est interdite, ce qui peut rendre l’entretien de ces cultures fastidieux.

 

Mais si ces zones de non-traitement sont souvent synonymes de perte de production, il existe cependant un moyen de les valoriser, tout en répondant aux attentes écologiques de certains voisins : les jachères mellifères SIE.

 

Pouvant être implantées jusqu’au 15 avril, elles doivent être composées d’un mélange d’au moins cinq espèces choisies parmi la liste nationale*. Elles doivent également rester en place durant six mois, ne pouvant être retournées qu’à partir du 15 octobre.

 

Ce qui rend intéressant cet agencement, c’est qu’1 m² de jachère mellifère comptabilise 1,5 m² de surface SIE. L’unité étant surfacique, il n’y a donc pas de largeur minimum à respecter pour pouvoir être éligible en SIE. Ainsi, si un exploitant se retrouve dans l’incapacité de produire sur ces espaces, il peut cependant optimiser grâce à eux sa conditionnalité de verdissement, en limitant l’implantation de cultures dérobées dont la réussite du couvert est souvent controversée en période de sécheresse.

 

Enfin, l’aspect visuel d’une jachère mellifère et sa fonction biologique en faveur de la biodiversité peuvent être une bonne option pour répondre à certaines attentes sociétales et apaiser certains esprits.

 

* Espèces autorisées :

achillée, agastache fenouil, bleuet des moissons, bourrache officinale, campanules, centaurées, consoude des marais, féverole, fève, gesse, knautie, lotier corniculé, luzerne, luzerne lupuline, marguerite, mauve sauvage, grande mauve, mauve alcée, mauve musquée, mélilots, nigelle de Damas, onagre bisannuelle, origan commun, coquelicot, phacélie à feuilles de Tanaisie, pulmonaire officinale, sainfoin, sarrasin, sauges, scabieuses, souci, trèfles, valérianes, vesces, vipérine commune.

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 85€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Terre de Touraine
Consultez le journal Terre de Touraine au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal Terre de Touraine
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Terre de Touraine.

Vous aimerez aussi

Philippe Benoit du Rey a accueilli plusieurs élus sur sa ferme d’Orbigny, pour attirer leur attention sur les incohérences juridiques qui freinent la création de fermes pilotes dédiées à l’étude de l’infiltration de l’eau.
Eau : un projet freiné par la réglementation

À Orbigny, Philippe Benoit du Rey veut démontrer qu’une meilleure gestion de l’eau est possible en créant une ferme pilote.

Grâce à une météo favorable, les semis des céréales d'automne touchent à leur fin en Indre-et-Loire.
Des semis sous de bons auspices

À l’échelle du département, les semis de blé sont bien avancés.

Lors de la journée du PNDV tour organisée à Saint-Nicolas-de-Bourgueil en juillet, Charlotte Mandroux et Sophie Bentéjac ont présenté les outils existants pour les vignerons, ainsi qu’un projet à venir.
Des outils pour agir face au dépérissement de la vigne

Les vignerons disposent d’outils, notamment digitaux, développés via le plan national de durabilité du vignoble pour pérenniser le vignoble et la c

Chaque irrigant doit réduire son nombre de jours de prélèvement de 30 % par rapport à l’autorisation initiale en période d’alerte et de 50 % en période d’alerte renforcée.
Sécheresse en Indre-et-Loire : comment ça fonctionne ?

Un nouvel arrêté fixe les règles de prélèvement d’eau jusqu’au 31 octobre.

Les essais ont été présentés lors de la journée technique pomme-myrtille du 19 juin à La Morinière.
Des résultats intermédiaires d’essais contre la tavelure du pommier

Des stratégies sans substances préoccupantes sont testées contre la tavelure du pommier.

Le ver de la grappe a exercé cette année une pression dans certains vignobles du département, comme l'illustre la présence de glomérules sur la grappe.
Des vendanges 2025 prometteuses

Peu de maladies, une bonne tenue sanitaire et des prévisions encourageantes : le vignoble ligérien aborde les vendanges dans de bonnes conditi

Publicité