Aller au contenu principal

Elections chambre d'agriculture
« Il faut absolument assurer la relève agricole »

Renouvellement des générations, préservation des terres agricoles, bien-être des exploitants sont quelques-uns des thèmes qui tiennent à coeur à Nicolas Meyer, candidat au collège des anciens de la chambre d'agrculture.

Même en retraite, Nicolas Meyer continue à apporter son soutien au monde agricole. Curieux des nouveautés et des évolutions, il tient à « rester dans la course ».

Qui êtes-vous ?

J’ai été exploitant agricole de 1979 à 2012, en polyculture élevage. J’avais des moutons, puis me suis orienté vers les bovins viande, avec 115 hectares dont beaucoup de prairies. Et j’ai élevé aussi quelques sangliers et cervidés. J’habite là où je suis né, à Langeais. J’ai repris la suite de mon père, après avoir fait des études en sciences politiques, et travaillé à Paris. Je savais que je reviendrais ici ! Après une formation adulte à Fondettes, je me suis installé en 1979, quand mon père a pris sa retraite. Aujourd’hui, à 71 ans, j’ai toujours quelques animaux et quelques hectares de céréales pour les nourrir.

Quelles sont vos motivations pour vous présenter au collège anciens de la chambre d’agriculture ?

On m’a proposé d’être candidat et j’ai accepté. Je suis déjà président de l’échelon local de la MSA. On organise des réunions de travail, des journées sanitaires, des actions dans les communes sur le mal-être. Suite à une réunion sur le stress, on a organisé des réunions sur la méditation, le yoga du rire. Je m’intéresse à tous les sujets du monde agricole, aux nouveautés, alors j’ai dit oui pour candidater à la chambre. Aussi parce que je soutiens les actions de l’UDSEA depuis longtemps. J’ai d’ailleurs été président communal.

Quelles problématiques agricoles importantes vous viennent à l’esprit ?

Il faut absolument assurer la relève agricole et maintenir une vie dans nos campagnes. La transmission est un vrai problème aujourd’hui, il y a de moins en moins d’agriculteurs, et surtout d’éleveurs ; on doit préparer les cessions d’exploitations. J’ai envie de voir tout ça s’améliorer. Moi j’ai travaillé avec la même surface pendant 35 ans, mais je sais qu’aujourd’hui, pour un élevage, c’est compliqué. Il y a des terres ici, mais ce ne sont pas des terres à céréales, alors à qui va-t-on les louer demain ? Et comment le paysage sera-t-il entretenu ? Il faut soutenir l’élevage. Et trop de terres agricoles disparaissent, elles doivent être protégées.  

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 85€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Terre de Touraine
Consultez le journal Terre de Touraine au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal Terre de Touraine
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Terre de Touraine.

Vous aimerez aussi

Descartes : un nouveau boucher passionné

À Descartes, Steven Lardin, 32 ans, a repris la boucherie du centre-ville en juillet dernier.

Philippe Benoit du Rey a accueilli plusieurs élus sur sa ferme d’Orbigny, pour attirer leur attention sur les incohérences juridiques qui freinent la création de fermes pilotes dédiées à l’étude de l’infiltration de l’eau.
Eau : un projet freiné par la réglementation

À Orbigny, Philippe Benoit du Rey veut démontrer qu’une meilleure gestion de l’eau est possible en créant une ferme pilote.

L'essor de l’industrie laitière en Touraine

Entre 1890 et 1930, la Touraine connaît une véritable mutation laitière, marquée par l’émergence des laiteries, la naissance des coopérat

Grâce à une météo favorable, les semis des céréales d'automne touchent à leur fin en Indre-et-Loire.
Des semis sous de bons auspices

À l’échelle du département, les semis de blé sont bien avancés.

Lors de la journée du PNDV tour organisée à Saint-Nicolas-de-Bourgueil en juillet, Charlotte Mandroux et Sophie Bentéjac ont présenté les outils existants pour les vignerons, ainsi qu’un projet à venir.
Des outils pour agir face au dépérissement de la vigne

Les vignerons disposent d’outils, notamment digitaux, développés via le plan national de durabilité du vignoble pour pérenniser le vignoble et la c

Chaque irrigant doit réduire son nombre de jours de prélèvement de 30 % par rapport à l’autorisation initiale en période d’alerte et de 50 % en période d’alerte renforcée.
Sécheresse en Indre-et-Loire : comment ça fonctionne ?

Un nouvel arrêté fixe les règles de prélèvement d’eau jusqu’au 31 octobre.

Publicité