Adapter sa date de semis dans un contexte d’évolution climatique
Le changement climatique amène à réfléchir sur un éventuel décalage de la date de semis. Arvalis a étudié la question sur plusieurs de ses sites d’expérimentation, notamment en Centre-Val de Loire et dans les Pays de la Loire, pour le blé et le maïs.
Le changement climatique amène à réfléchir sur un éventuel décalage de la date de semis. Arvalis a étudié la question sur plusieurs de ses sites d’expérimentation, notamment en Centre-Val de Loire et dans les Pays de la Loire, pour le blé et le maïs.

D’après des expériences menées au champ en 2020 et 2021, le décalage de la date de semis du blé tendre a des impacts modérés sur le rendement. C’est avant tout le contexte climatique de l’année qui influe sur ce dernier. Arvalis a étudié la somme des températures moyennes journalières entre le 15 octobre et le 30 juin. D’après les relevés météorologiques, la médiane de ces sommes de températures entre 1972 et 1995 était de 2300 °C. Entre 1996 et 2019, cette même médiane atteint 2550 degrés. Soit une augmentation significative en 50 ans. La comparaison des jours d’avance relevés par les chercheurs est aussi significative. L’étude porte toujours sur la période 1972/1995 à 1996/2019. Au stade semis/levée, les blés tendres ont manifesté une avance 2 à 3 jours en Centre-Val de Loire. A la floraison, ils ont une avance comprise entre 7 et 9 jours. A maturité, cette avance s’amenuise pour atteindre 6 à 8 jours.