Atelier d’engraissement de chevreaux à la ferme : pour quelle rentabilité ?
Quelles sont les références en matière de rentabilité d’un atelier d’engraissement de chevreaux ? Quels sont les points-clés pour se dégager une rémunération ? Des questions auxquelles tente de répondre l’Institut de l’élevage.
Quelles sont les références en matière de rentabilité d’un atelier d’engraissement de chevreaux ? Quels sont les points-clés pour se dégager une rémunération ? Des questions auxquelles tente de répondre l’Institut de l’élevage.

Dans le cadre du projet Valcabri, les facteurs de rentabilité d’un atelier d’engraissement de chevreaux ont été passés au crible. D’après les prix relevés en 2021 dans le réseau Inosys dans l’ouest-Centre-Val de Loire, il est en effet plus rentable d’engraisser ses chevreaux que de les vendre à 8 jours. Le chevreau de 8 jours était en effet vendu 2,14 € en moyenne (c’était à 4,40 € en 2018, 4,70 € en 2019) et celui engraissé à 1 mois était vendu 27,50 € en moyenne (à 28,90 € en 2018, relativement stable). « Prenons l’exemple d’une exploitation de 200 chèvres avec les mises-bas de février, illustre Nicole Bossis, responsable de projets à l’Idele, service économie des exploitations d’élevage. Si l’éleveur vend tous ses chevreaux à 8 jours, il se rémunère 300 € pour 40 heures de travail (notamment apprentissage de la tétée), soit 7,50 € de l’heure.