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Portes ouvertes
Bienvenue à l’Earl Guillemain

Comme chaque année depuis dix ans, l’Earl Guillemain a ouvert ses portes aux visiteurs dans le cadre de l’opération « Bienvenue à la ferme », le 21 avril.

Les charolaises paissent tranquillement tandis que les pintades cacabent tout à leur aise dans la bassecour. Bienvenue à l’Earl Guillemain, située aux Augeries, à tout jusque 10 km de l’Indre sur la riante commune de Betz- Le-Château. Comme chaque année depuis dix ans, l’exploitation ouvre ses portes au public le temps d’un week-end dans le cadre de l’opération « Bienvenue à la ferme ». « Une occasion pour communiquer sur son métier, réaffirmer que l’on est fier de ce qu’on fait et montrer aux gens qu’on est capable de produire dans le respect de l’environnement », déclare Frédéric Guillemain en nous accueillant.

Seul à travailler sur l’exploitation à l’ordinaire, il pourra compter sur ses deux fils Yann et Tristan qui lui donnent un coup de main le weekend et pendant les vacances scolaires. Visite de la ferme avec ses différents élevages, dégustation de rillettes de volailles et vente des produits de la ferme : le programme de cette année s’annonce haut en couleurs.

Un troupeau de vaches charolaises

C’est sur une exploitation de 123 hectares, dont 60 en céréales et le reste en prairies, que Frédéric Guillemain conduit sa production. Le troupeau bovin est composé de vaches charolaises avec 65 vêlages par an. « J’ai voulu essayer les parthenaises mais elles mettent plus longtemps à s’engraisser. Je suis plus habitué à mes charolaises », nous confie l’éleveur, qui insiste sur « l’importance du choix des taureaux ». La partie grandes cultures est composée d’un assolement traditionnel blé-orge-colza, complété de maïs ensilage et tournesol pour l’alimentation des animaux.

« Je me suis installé sur la partie avicole en 2002 avant de reprendre la ferme de mes beaux-parents en 2006. Le parcellaire est dispersé avec pas mal de terres le long des bois que je valorise en prairies ». Située en zone vulnérable, la commune a vu son zonage ICHN maintenu. « Plusieurs réflexions sont en cours pour faire évoluer la ferme et préparer la transmission, notamment sur la partie avicole », indique-t-il. Après s’être lancé dans l’élevage de gélines entre 2002 et 2013, Frédéric Guillemain a finalement arrêté « en raison de problèmes de structuration de la filière ».

 L’ensemble de la production est valorisé en vente directe par caissettes de 5 ou 10 kilos, conserves et volailles fermières. « Les gens passent commande par mail et viennent récupérer le produit à la ferme. J’effectue quelques « Bienvenue à la ferme » est une occasion pour réaffirmer que l’on est fier de ce qu’on fait et montrer aux gens qu’on est capable de produire dans le respect de l’environnement. Frédéric Guillemain livraisons à Tours de temps en temps », conclut l’éleveur.

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