BIEN-ÊTRE CAPRIN
Des solutions simples issues des pratiques des éleveurs
De nombreux éleveurs caprins ont mis en place des aménagements simples des lieux de vie de leur troupeau, pour leur laisser l’opportunité de jouer, grimper, se cacher. Tour d’horizon suite à une enquête de l’Anicap*.
De nombreux éleveurs caprins ont mis en place des aménagements simples des lieux de vie de leur troupeau, pour leur laisser l’opportunité de jouer, grimper, se cacher. Tour d’horizon suite à une enquête de l’Anicap*.
Les chèvres ont des besoins comportementaux spécifiques : ce sont notamment des animaux cueilleurs, curieux, pour qui la hiérarchie dans le troupeau est importante. Il existe cinq catégories d’enrichissement de leur milieu : physique, occupationnelle, sensorielle, nutritionnelle et sociale.
La filière caprine s’est emparée du sujet du bien-être animal, en concertation avec les associations welfaristes, au vu de l’attente sociétale au niveau français et européen. Elle a constaté le manque de références sur les enrichissements existants et a ainsi lancé deux recueils d’expériences auprès des éleveurs, l’un sur les aires d’exercice (lire encadré), l’autre sur l’aménagement des bâtiments. Les résultats ont été présentés par Mélissa Brocart de l’Anicap, lors de la journée technique caprine du 19 juin dans le cadre du Cap filière caprins.