STRATÉGIE D’ENTREPRISE
Deux tiers de surface bio repassés en conventionnel
Convaincu par le bio, Julien Davaze a dû repasser les deux tiers de son exploitation céréalière en conventionnel, l’an passé. La réalité économique de son entreprise l’a poussé à cette décision, loin d’être facile à prendre.
Convaincu par le bio, Julien Davaze a dû repasser les deux tiers de son exploitation céréalière en conventionnel, l’an passé. La réalité économique de son entreprise l’a poussé à cette décision, loin d’être facile à prendre.
La production bio n’était pas une option pour Julien Davaze. « Quand je me suis installé en 2017, c’était l’une des conditions des propriétaires de cette exploitation de 180 ha », introduit le jeune homme. Alors qu’il envisageait de convertir la SAU sur plusieurs campagnes, il opte finalement pour une conversion totale en 2018. « Mes propres convictions et l’environnement périurbain ont fini de me convaincre », admet-il. En effet, habitations et chemins de promeneurs entourent son parcellaire. L’ancien salarié de silo agricole commence alors sa phase de conversion dès son installation. « J’ai réalisé ma première récolte 100 % bio en 2021 », relate-t-il. Cette année-là, les prix d’achat des récoltes sont soutenus et les charges accessibles financièrement. « Je fais une bonne année », résume-t-il.