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INTERVIEW
DNC : « Si certains veulent profiter de la situation pour faire pression, c’est non ! »

Depuis la détection de cas de dermatose nodulaire contagieuse dans l'est de la France, certains opérateurs évoquent déjà des impacts sur le marché. Pour Jacky Girard, président de la section régionale bovine, aucune baisse des cours ne se justifie.

Quelle est la situation aujourd’hui dans les départements concernés ? Jacky Girard : Un foyer a été détecté et comme le prévoit la réglementation, une zone réglementée a été mise en place autour. Elle comprend deux périmètres : une zone de protection de 20 km et une zone de surveillance élargie à 50 km. Dans ces zones, les mouvements de bovins sont très encadrés pour éviter la diffusion de la maladie avec désinsectisation, contrôles vétérinaires et restrictions sur les transports. Mais en dehors de cette zone, les échanges continuent normalement. Concrètement, qu’est-ce que cela signifie pour les échanges commerciaux ? J. G. : Les mesures s’appliquent uniquement aux animaux situés dans la zone réglementée. En dehors de cette zone, les échanges peuvent se poursuivre normalement, sans restriction. Il est donc essentiel de ne pas faire d’amalgames : la grande majorité des élevages français ne sont pas concernés par les restrictions de mouvements. On entend parler de baisse de prix. Qu’en pensez-vous ? J. G. : C’est injustifié. La DNC ne remet pas en cause les besoins du marché. Les exportations, notamment vers l’Italie, se maintiennent. Les fondamentaux sont bons. Il n’y a aucune raison économique objective pour que les cours du broutard ou des bovins baissent. Si certains veulent profiter de la situation pour faire pression, c’est non. Et je le dis : tout blocage ou pression injustifiée doit être signalé immédiatement à votre syndicat. La maladie suscite aussi des interrogations chez les consommateurs. Faut-il s’inquiéter ? J. G. : Absolument pas. La DNC n’est pas transmissible à l’homme. Il n’y a donc aucun risque lié à la consommation de viande ou de lait. D’ailleurs, la profession a obtenu la levée de l’obligation de pasteuriser le lait cru dans les zones concernées. C’est un signal fort : les produits restent sûrs et les garanties sanitaires sont là. Plus globalement, ne cédons pas à la panique. Le zonage est ciblé, les mesures de surveillance sont efficaces et les flux commerciaux doivent se poursuivre partout ailleurs. Restons vigilants, mais solidaires et unis pour faire face à cette situation. Et surtout, ne laissons personne profiter de ce contexte pour déstabiliser nos prix ou notre filière.
© Terre de Touraine

Quelle est la situation aujourd’hui dans les départements concernés ?

Jacky Girard : Un foyer a été détecté et comme le prévoit la réglementation, une zone réglementée a été mise en place autour. Elle comprend deux périmètres : une zone de protection de 20 km et une zone de surveillance élargie à 50 km. Dans ces zones, les mouvements de bovins sont très encadrés pour éviter la diffusion de la maladie avec désinsectisation, contrôles vétérinaires et restrictions sur les transports. Mais en dehors de cette zone, les échanges continuent normalement.

Concrètement, qu’est-ce que cela signifie pour les échanges commerciaux ?

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