« Eleveur » de sol en Sologne
L’agriculture de conservation des sols pratiquée sur des terres ingrates cherche son équilibre en intégrant un mode d’élevage « opportuniste ».

En défrichant depuis un quart de siècle les pistes de l’agriculture de conservation des sols, les agriculteurs les plus avancés dans ce domaine concluent désormais au retour nécessaire de l’élevage sur leurs fermes. Mais un élevage à la pression légère se traduisant par une gestion opportuniste de l’offre biomasse ; les couverts et les cultures à déprimer (ex : orge et blé fin décembre-début janvier).
Franck Baechler, intervenant récemment au lycée agricole de Vendôme dans le cadre d’une journée consacrée à la culture sans labour sous couverts, s’emploie à faire revenir les animaux dans la boucle. Cet ancien conseiller agricole de la chambre d’agriculture du Loir-et-Cher s’est installé en Sologne l’an dernier, sur des sols hydromorphes acides, à 1 % de matière organique, des terrains très séchants l’été.