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Salon de l'agriculture
Le monde à l’heure agricole

Le temps d’une visite, le public est plongé dans un microcosme agricolo-agricole. Les professionnels viennent y chercher des services, des idées ; le grand public vient apprendre sur l’alimentation, les exploitations, voir les animaux. La recette fonctionne.

Chaussures confortables aux pieds, les mains vides pour pouvoir rapporter les emplettes, mais aussi déguster boissons, mets et spécialités. Voilà un visiteur du salon prêt, comme tous ceux qui ont déjà vécu l’expérience le savent.

Le public arpente les pavillons de long en large, chaque stand apportant son lot d’informations ou de curiosités. La fatigue en fin de journée n’est pas feinte, puisque, podomètre à l’appui, il est facile de parcourir 10 kilomètres à pied. Pas toujours à un rythme soutenu il est vrai, tantôt bloqués par la foule… tantôt en mode flânerie ou en discussion avec les exposants.

Tiens, ça sent la raclette on dirait… Ou plutôt le jambon cuit ? Ah et par ici ça sent plutôt l’escargot… Le pavillon des régions met inévitablement l’eau à la bouche. Et côté Touraine, ce n’est pas l’odeur mais plutôt le plaisir des yeux qui attire sur les stands.

Vous reprendrez bien un morceau de Touraine ?

La région Centre-Val de Loire a voulu plonger le public au temps de la Renaissance, mettant à l’honneur l’anniversaire des 500 ans de la mort de Léonard de Vinci. Une excuse pour s’approcher et se régaler les papilles auprès de la commanderie de Sainte-Maure-de-Touraine. Non loin des vins du Domaine Dutertre (Limeray) et de Plou et fils (Chargé), pour accompagner le fromage. « Ça fait 5 ou 6 ans qu’on vient, et je venais déjà avec mes grands-parents ! précise Mme Dutertre. C’est une ambiance sympa, on se connaît avec les exposants locaux qui viennent tous les ans. Amboise est une petite appellation alors ça permet de la faire connaître, surtout que nous, on ne vend qu’aux particuliers. Les visiteurs sont originaires de toute la France. Quand ils viennent de Paris, comme on n’est pas très loin, ils reviennent ensuite à la cave ».

La laiterie de Verneuil est là aussi, ainsi que la fromagerie Maurice et sa gamme de yaourts, tommes, fromage blanc et autres produits laitiers. « Les gens se font plaisir, ils goûtent, et ils y reviennent ! », lance Viviane Maurice.

Dans le cadre de Bienvenue à la Ferme, c’est aussi Romain Gadais, pêcheur de Bréhémont, qui est venu faire découvrir ses rillettes et spécialités de poissons locaux. Une découverte pour beaucoup de curieux, et une première à l’événement parisien pour le jeune homme. Alors certes, tout ça ne dégage pas un fumet de bons petits plats cuisinés en direct, mais la dégustation récompense la visite.

Transmettre, à toutes les générations

Mais tout ne tourne pas autour de la Touraine loin de là, le salon n’a pas d’international que le nom. Plateaux de télé et de radio en direct, grands acteurs techniques et de services du monde agricole, conférences, innovations présentées par les représentants des filières végétales et animales, grandes enseignes agroalimentaires, expositions et concours d’animaux… Tout est là.

L’ambiance est très familiale ; il faut dire que les petits Parisiens sont en vacances, et ça se voit. Beaucoup de grands-parents ont amené leurs petits-enfants, comme si cette génération avait à coeur de transmettre les repères agricoles. Beaucoup de parents aussi, parfois autant fascinés que leurs enfants par les animaux, et qui s’attachent à comprendre puis partager leurs connaissances.

Une preuve que, au-delà de leur intérêt pour les professionnels, ce type d’événements reste un outil de transmission ; notamment pour ceux qui vivent à l’écart de « vraies » fermes. Un aspect que la région Centre-Val de Loire a bien intégré elle aussi, avec Ferme Expo.

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