VITICULTURE
« L’équilibre financier sera dur à atteindre »
La qualité des premiers jus semble au rendez-vous dans le Chinonais. Mais la forte pression mildiou relevée durant la campagne a laissé des traces. Les rendements des parcelles les plus impactées par la maladie sont désastreux. Le point avec Cyril Delalande, viticulteur à Huismes.
La qualité des premiers jus semble au rendez-vous dans le Chinonais. Mais la forte pression mildiou relevée durant la campagne a laissé des traces. Les rendements des parcelles les plus impactées par la maladie sont désastreux. Le point avec Cyril Delalande, viticulteur à Huismes.
Le 9 octobre, Cyril Delalande a ramassé 80 % de sa surface. « Désormais, il faut y aller, il n’y a aucun intérêt à attendre, assure le vigneron installé à Huismes. La vendange commence à se dégrader. Il ne faut pas se mentir, cette année, c’est avant tout l’état sanitaire qui nous guide dans le planning de récolte et, hélas, pas les maturités. » Il reste, par ailleurs, inquiet par la portance pour le passage de la machine à vendanger, « surtout dans les parcelles où le sol est travaillé. »
Pour l’année écoulée, le viticulteur est plutôt surpris de la qualité des premiers jus, mais il déplore les rendements. « Mon parcellaire est assez éclaté, et j’ai des secteurs qui ont été très touchés par le mildiou. » Dans ces parcelles, le vigneron peine à dépasser les 10 hl/ha. « Je me suis fait surprendre par la maladie, malgré 11 traitements phytosanitaires », étaye-t-il.