Elections chambre d'agriculture
L'expérimentation au service de tous
L’expérimentation au service de tous L’agriculteur est un acteur indispensable pour défricher de nouvelles voies en vue d’innover et se diversifier, considère Jean-Claude Robin. C’est un élément qui motive sa candidature au scrutin chambre.
L’expérimentation au service de tous L’agriculteur est un acteur indispensable pour défricher de nouvelles voies en vue d’innover et se diversifier, considère Jean-Claude Robin. C’est un élément qui motive sa candidature au scrutin chambre.

Jean-Claude Robin baigne depuis le début de sa carrière professionnelle dans le milieu des grandes cultures. D’abord comme technicien dans une coopérative agricole, puis comme producteur dans une ferme au nord de Tours, qu’il cultive depuis de nombreuses années en entraide avec son frère. Blé tendre, blé dur, orge, colza, maïs… aux cultures classiquement cultivées dans le département, ils y ont ajouté depuis déjà longtemps la production de semences avec le maïs et des graines potagères. Cultures qu’ils ont pu développer grâce à l’irrigation.
Dans un contexte de mutations économiques, sociétales et réglementaires, la transition peut certes paraître difficile, mais pour Jean-Claude Robin, cela force à s’ouvrir sur de nouvelles pistes dans l’innovation et la diversification. Des évolutions et de nouveaux projets nécessaires aussi bien en productions végétales qu’animales. « Il n’y a pas de grandes cultures sans élevage », Jean- Claude Robin en est convaincu.
A la tête du Pôle végétal de la chambre d’agriculture depuis 6 ans, il estime que ces dernières ont toute leur place « dans la nouvelle vision de développement agricole ». Elles sont d’ailleurs partie intégrante des différentes expérimentations menées en grandes cultures par la chambre d’agriculture, pour accompagner les agriculteurs à trouver des réponses à leurs questions. « Tout ce travail sert à tester de nouvelles techniques. » La voie de l’agronomie est privilégiée. Par exemple, des essais sont conduits sur les cultures associées. « On évalue aussi l’impact d’un semis de tournesol sous couvert d’orge sur les dégâts d’oiseau, détaille le céréalier. Des essais de légumineuses dans les céréales sont mis en place. » Toujours dans le registre des innovations, la chambre d’agriculture teste également les nouveaux outils technologiques pour mesurer les indices de nutrition des plantes. « L’idée c’est d’évaluer et mettre à disposition des agriculteurs des recueils de références, pour les aider à être autonomes dans leurs décisions », résume Jean-Claude Robin. « C’est aux professionnels de porter le tout pour accompagner les exploitants dans la mise en œuvre de ces évolutions », insiste-t-il.
Il est certain que l’agriculture a sa place sur notre territoire pour répondre à la demande de produits à l’exportation et de proximité, transformés localement, un dossier que les élus de la chambre d’agriculture ont pris à bras le corps durant l’actuelle mandature. « Cela fait partie de notre métier de prendre du temps pour défendre notre profession et chercher à répondre aux défis de demain. Dans la mesure où nous avons une ambition collective pour l’agriculture ou notre profession, c’est à nous de la porter ».