« Ouf ! » de soulagement chez les éleveurs laitiers
En 8 jours de temps, les pluies ont changé in extremis la donne de production des maïs ensilages encore debout.
Vue de loin, la parcelle est magnifique, portant des maïs verts hauts de près de trois mètres. Mais la déception naît aussitôt à la vue de poupées dont la taille se révèle inversement proportionnelle aux tiges. A Montreuil-en-Touraine, les associés du Gaec des Buissonnets ont fait ensiler ce champ en début de semaine. Sur une sole maïs 2020 de 35 ha, 11 ha ne sont pas irrigués, dont cette parcelle atypique située en contrebas de la ferme. C’est une averse conséquente de 75 mm en juin qui a donné à ce maïs un message de confiance. Message reçu par cette plante d’origine tropicale qui a lancé à fond cette étonnante usine végétale dès que la nature lui offre chaleur et eau. Mais l’absence de nouvelles précipitations et la canicule ont progressivement ruiné l’espoir de la culture. Implanté en bournais sableux, la graminée a réduit ses ambitions de production de grain à la portion congrue.