Aller au contenu principal

Porcherie : heureux d'être sur la paille

Depuis un an, Samuel Dupuy élève une partie de ses porcs charcutiers sur paille en obtenant des résultats techniques équivalents aux caillebottis.

Au coeur de la Touraine dans la commune du Louroux, la porcherie du Champ Durand produit 12 000 porcs charcutiers par an à partir d’un effectif de 450 truies. En 2019, un nouveau bâtiment d’engraissement est sorti de terre, bien intégré dans le paysage du plateau. Mais c’est à l’intérieur que se trouve l’originalité de cette porcherie de 2 100 places dans un espace couvert de 3 300 m2. Dans son mitan, un grand couloir central et de chaque côté de larges cases conçues pour loger cinquante porcs. Au sol, pas de caillebottis mais une litière de paille étalée par des porcs manifestement heureux de taper dans les grandes bottes qu’un télescopique dépose, chaque décade, au centre de la chambrée. Un choix technique innovant que l’éleveur, Samuel Dupuy, ne regrette pas. « C’est peut-être un peu plus de travail en cours d’élevage mais au final, le temps consacré à la bande est à peu de chose près semblable à une installation classique. »

 

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 5,54€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Terre de Touraine
Consultez le journal Terre de Touraine au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal Terre de Touraine
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Terre de Touraine.

Vous aimerez aussi

UNE NOUVELLE BERGERIE POUR UN CONFORT DE TRAVAIL AMÉLIORÉ

Le Gaec Dubus Derville, en élevage bovin et ovin à Chaillac dans l’Indre, utilise sa nouvelle bergerie de 250 places depuis un an.

Une reproduction gérée au cordeau, récompensée par un Sabot d’argent

Sur son élevage de limousines à Saint-Epain, Pascal Pastorino applique le principe d’un veau par an, avec des vêlages regroupés sur un mois et demi

Produire et transformer plus pour répondre à la demande

Marché de Rungis, fromageries, vente directe... les débouchés de Camille Fontaine, productrice de ste-maure-de-touraine, sont nombreux.

Ecorner facilement et sans douleur

 L’écornage n’est pas une intervention anodine.

Abattoir de Saint-Flovier : une réorganisation maîtrisée

L’abattoir de Saint-Flovier est passé fin 2022 à trois jours d’abattage hebdomadaires, 2023 a ainsi été marqué par cette réorganisation.

Un nouveau profil se dessine, avec moins d’animaux et plus d’importations

Lors de la journée régionale bovins viande, le point sur la conjoncture bovine pointe la dépendance croissante de l’importation pour couvrir ses be

Publicité