Protection du vignoble
Subtil cocktail stratégique pour limiter les résistances
LA VIGNE ET SES PATHOGÈNES/ Comme les trois mousquetaires, ils sont quatre, redoutables bretteurs capables de contourner par leurs bottes secrètes les défenses de la vigne et de ses remparts, les produits phytos.



Les premières pluies contaminantes mildiou ont couvert le vignoble en début de semaine. Après le grand chantier de taille, après la lutte anti-gel et la remise en état des sols, démarre une préoccupation constante jusqu’au cœur de l’été, protéger la future récolte des champignons pathogènes, Plasmopara viticola, Erysiphe necator, Botrytis cinerea et le dernier baptisé joliment Guignardia bidwellii, soit dans l’ordre de citation, le mildiou, l’oïdium, la pourriture grise et la pourriture noire connue sous le nom de black rot. Les œufs de mildiou étant mûrs et le stade de réceptivité pour l’oïdum étant atteint, la Chambre d’agriculture a livré un flash spécial « protection mildiou-oïdium » au début de la semaine pour inciter les vignerons à procéder au premier passage couplé. L’équipe viticole conseille une stratégie à base de produits systémiques.