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Elevage en Touraine
Un robot laveur chez les cochons

Dans une porcherie de Draché, un nettoyeur haute pression robotisé améliore les conditions de travail des éleveurs en réduisant le temps passé à un travail ingrat.

Tous les éleveurs de porcs sont, parfois à leur dépends, des as du Karcher. Après chaque sortie de bande, la salle d’engraissement, comme l’ensemble des locaux recevant des animaux, est soigneusement décapée à haute pression par un opérateur couvert de pied en cape. Un travail peu passionnant, à terme source de troubles musculo-squelettiques. Aussi, quand le robot laveur est apparu, les élevages qui ont pu en faire l’acquisition n’ont pas hésité. C’est le cas des associés du Gaec des Deux Vals à Draché près de Ste Maure de Touraine. Depuis ce printemps la corvée du nettoyage est allégée des deux tiers par un robot danois. Un investissement de 36 k€ qui réduit le lavage manuel par tranche de trois salles, de 27 heures à 9 heures. « La mise en route ne demande que quelques minutes commente Cédric Raguin. Une fois les bras installés, il suffit de fixer un régulateur de blocage tuyau-câble sur la porte puis de lancer le pilotage informatique programmable. Nous pré-trempons la salle avant de démarrer. La machine accomplit un aller-retour en avançant très lentement ; d’abord pour laver le sol et les auges puis il s’attelle aux murs avec un angle de 70°. Le robot dégrossit largement le nettoiement qui est terminé manuellement. La finition est rapide et surtout beaucoup plus confortable pour l’opérateur. » Le robot fonctionne sur le 220 V et il est branché sur le réseau haute pression du bâtiment. Malgré ses deux pompes, l’installation existante à due être renforcée par le creusement d’une nouvelle tranchée venant du forage afin d’augmenter le volume d’arrivée d’eau et suffire à la mise en action des deux rampes. Un minimum de 60 litres d’eau par minute transite par une cuve tampon de 250 litres, soit une sortie de 30 l/mn par buse. Plusieurs modèles de robot sont disponibles chez le fabricant. Les Raguin ont choisi une version de base avec peu de mécanique pour réduire l’investissement mais surtout réduire le risque de panne. « La machine ne remplace un homme mais le temps gagné nous accorde plus de temps pour les animaux et ça c’est précieux pour un éleveur » conclut Cédric.

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