CAPRINS
Une filière dynamique à la recherche de candidats
Choix du statut, intégration à une AOP, gestion des risques sanitaires dans la composition des troupeaux… les interrogations des futurs actifs agricoles sont nombreuses. Lever une partie des questionnements et encourager les jeunes à s’installer étaient tout l’enjeu de la rencontre entre des étudiants et les acteurs de la filière caprine.
Choix du statut, intégration à une AOP, gestion des risques sanitaires dans la composition des troupeaux… les interrogations des futurs actifs agricoles sont nombreuses. Lever une partie des questionnements et encourager les jeunes à s’installer étaient tout l’enjeu de la rencontre entre des étudiants et les acteurs de la filière caprine.
Le 17 décembre dernier, une rencontre a été organisée à La Chapelle-Blanche entre une cinquantaine d'étudiants en agriculture et des acteurs de la filière caprine. L'événement, organisé par la chambre d’agriculture et Touraine Conseil Élevage (TCEL), a rassemblé des représentants de l’AOP sainte-maure-de-touraine et du Groupement de défense sanitaire (GDS).
Une diversité de systèmes
Élisa Gentil, conseillère caprin chez TCEL, a ouvert cette journée par une présentation détaillée de la filière caprine à l’échelle nationale, en soulignant les particularités des différents systèmes d’élevage. « La région Centre-Val de Loire représente 10 % du cheptel caprin français, introduit-elle. Elle abrite des AOP qui participent à une valorisation économique du lait, comme l’AOP sainte-maure-de-touraine qui représente 26 % de la production AOP globale à l’échelle nationale ».