Une moiss-batt, ça se prépare !
La moisson s’approche et avec elle le ballet incessant des machines dans les champs. Mais avant cette agitation, une préparation minutieuse des engins est nécessaire.

Comme chaque année, c’est avec un sentiment mélangé entre anxiété et excitation que Sébastien Beaufrère de Clion (36) envisage la campagne 2020. « La moisson, c’est ce qui conditionne notre revenu, c’est donc une période importante pour nous qu’il ne faut pas rater. Il y a toujours un peu de stress, sur la qualité de la récolte ou la crainte d’une casse mécanique, c’est la raison pour laquelle je passe beaucoup de temps à vérifier la machine avant de commencer à battre. »
Avec 9 cultures différentes, sa saison de battage va s’étaler sur près de 6 mois, une durée qui ne laisse pas le droit à la négligence matérielle. « Pendant la moisson, il est pratiquement impossible de se faire dépanner, estime-t-il. L’approvisionnement des pièces est très long et les réparateurs ne sont pas disponibles, il faut mettre toutes les chances de son côté pour réduire les risques. »