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2022 : « une année de transition »

 L’abattoir de volailles et lapins du Sud Touraine est revenu sur une année riche en adaptations, lors de son assemblée générale. Retour sur un développement maîtrisé.

La coopérative témoigne d’un fort développement, dopé par de récentes installations en aviculture

L’abattoir de Saint-Flovier est dans une année de transition sur le plan du fonctionnement », a introduit Anthony Beunet, président de l’abattoir de Saint-Flovier, lors de l’assemblée générale du 5 septembre. Avec plusieurs nouveaux installés qui arrivent sur leur volume de croisière, la structure passe à trois jours d’abattage par semaine, au lieu de deux. Au second semestre 2022, le bureau estime que l’abattoir abattra 4 000 volailles de plus qu’au premier semestre, soit 150 animaux de plus par semaine. Une nouvelle augmentation de la même ampleur est prévue pour le premier semestre 2023. Au final, l’outil abattrait 40 000 volailles et lapins annuellement, à partir de 2023. A ce jour, la coopérative ne peut se permettre d’accueillir de nouveaux apporteurs.

La main d’œuvre représente le principal frein pour augmenter encore la capacité. Mais les membres du bureau l’ont rappelé, Anthony Beunet en tête : « l’abattoir est dimensionné pour 40 000 abattages maximum. Au-delà, ce serait donc un changement d’échelle avec de gros investissements, et une autre organisation. » Le développement de l’activité a été rendu possible par la consolidation des ressources humaines. Emmanuelle vient en effet d’arriver en contrat à temps partagé via le Groupement d’employeurs de Touraine, deux jours par semaine à l’abattoir. Elle vient compléter l’équipe constituée de deux salariés en contrat intermittent à 800 heures par an, deux salariés à 30 heures par mois et un prestataire de service.

Une situation financière assainie

Au niveau financier, l’abattoir a assaini sa situation. Le chiffre d’affaires a augmenté en 2021 par rapport à 2020, avec un maintien de la masse salariale. Un défi réussi grâce à une amélioration des process, donc plus d’efficience, et une maîtrise globale des charges. La structure affiche un résultat d’exercice de 7 400 euros fin 2021, contre – 9 000 euros fin 2020. L’abattoir a par ailleurs reçu une subvention de 3 000 euros pour sa modernisation, de la part de la communauté de communes dans le cadre du plan de relance. « Si l’on maintenait les coûts fixés en 2018, il faudrait augmenter le prix de la prestation de 10 %. Mais nous souhaitons maintenir ce prix en 2023, étant donné que les producteurs subissent déjà l’augmentation des différentes charges », a indiqué le président, suivi dans sa proposition par l’ensemble des membres.

Pour compenser, il a été décidé de doubler le montant des parts pour le fixer à 30 euros au lieu de 15. « Ça permettra de débloquer de l’argent, et de finir les investissements nécessaires, notamment le remplacement des groupes de froid », a précisé Anthony Beunet. L’outil local a reçu la visite des services vétérinaires avant l’été. Quelques remarques ont été formulées et vont entraîner des adaptations, mais l’agrément est toujours valide. La mise à disposition d’une salle réfrigérée pour la découpe est en réflexion, sur le même modèle de ce qui existe déjà pour le conditionnement. Chaque producteur utiliserait la salle pour ses propres volailles avec son matériel personnel. L’assemblée générale s’est terminée par le renouvellement du bureau. Olivier Morin, éleveur à Obterre (Indre) remplace Anthony Beunet dans le siège de président. Deviennent vice-présidents Benoît Detot sur l’aspect de la responsabilité sanitaire et Vincent Thiou sur la partie technique. Les autres membres du bureau conservent leurs fonctions. Une équipe qui devrait poursuivre sur la lancée imprimée ces dernières années. 

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