Aller au contenu principal

AEB INVESTIT LE MARCHÉ AGRICOLE

Les 71 millions d’euros de CA réalisés par l’entreprise AEB sont majoritairement issus du monde du BTP. En revanche la branche agricole ne cesse de croitre au sein de la société, notamment grâce aux télescopiques.

Eric Thidet, responsable des ventes des matériels de manutention du groupe AEB, distingue trois types de télescopiques demandés par les agriculteurs

Basée à Monthou-sur-Cher, l’entreprise AEB est spécialisée dans la location et la vente de matériels professionnels. Créée en 1961, elle travaille principalement avec le secteur de l’industrie et du BTP. Cependant, elle se dirige vers le secteur agricole depuis maintenant plusieurs années. Eric Thidet, responsable des ventes des matériels de manutention pour le groupe, précise : « Notre gamme de matériels est clairement adaptée au domaine agricole, même si ce sont principalement les télescopiques et les mini pelles qui intéressent les agriculteurs. » Concernant les télescopiques, les milieux de gamme sont les plus demandés. « La majorité des télescopiques commercialisés, qu’ils soient neufs ou d’occasion, concerne des modèles compris entre 3,5 et 4 tonnes, indique Eric Thidet. Ce sont des motorisations de l’ordre de 140 chevaux et des hauteurs de levées aux alentours de sept mètres. » Aujourd’hui, le responsable se réjouit d’une nouvelle gamme demandée par les agriculteurs : les modèles compacts. « Ils sont principalement destinés aux élevages de petite taille, notamment en caprin. » Certains bâtiments exigus nécessitent également ce genre de matériel, qui ne mesure que 1,80 mètre de largeur pour un bras atteignant les six mètres. Le troisième type de télescopiques commercialisé par le groupe AEB auprès de la profession agricole, moins répandu, concerne les modèles plus imposants avec des charges comprises entre cinq et six tonnes. Les motorisations frôlent les 170 ch. « Ce sont majoritairement les exploitants qui détiennent un méthaniseur ou ceux qui épandent du compost en entreprise qui sont demandeurs de ces matériels », complète Eric Thidet. Les prix des matériels neufs ayant fortement augmenté ces deux dernières années, de plus en plus d’agriculteurs privilégient la location longue durée, comprenant maintenance et assurance pour un nombre d’heures défini.

DE LA MANUTENTION, MAIS PAS QUE

Autres matériels commercialisés par l’entreprise aux dix-huit agences : les chariots élévateurs. « Ce sont principalement les viticulteurs qui désirent ces engins », continue Eric Thidet. Destinés avant tout à la manutention au sein des chais, ces matériels spécifiques fonctionnent au gaz ou à l’électricité. Les mini pelles représentent également une part non négligeable des ventes réalisées par le groupe auprès de la profession agricole. De 5 ou 8 tonnes, elles sont surtout destinées aux céréaliers qui souhaite entretenir leur drainage. Les CUMA sont de plus en plus nombreuses à s’équiper également. Sur l’aspect location, les pelleteuses sont bien souvent utilisées pour des terrassements de hangars. Vient ensuite bien souvent le rouleau compacteur. Enfin, divers matériels (bétonnières, groupes électrogènes, nacelles, etc.) sont régulièrement loués par des agriculteurs, « notamment pour entretenir les bâtiments », conclut le responsable des ventes.

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 85€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Terre de Touraine
Consultez le journal Terre de Touraine au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal Terre de Touraine
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Terre de Touraine.

Vous aimerez aussi

Descartes : un nouveau boucher passionné

À Descartes, Steven Lardin, 32 ans, a repris la boucherie du centre-ville en juillet dernier.

Philippe Benoit du Rey a accueilli plusieurs élus sur sa ferme d’Orbigny, pour attirer leur attention sur les incohérences juridiques qui freinent la création de fermes pilotes dédiées à l’étude de l’infiltration de l’eau.
Eau : un projet freiné par la réglementation

À Orbigny, Philippe Benoit du Rey veut démontrer qu’une meilleure gestion de l’eau est possible en créant une ferme pilote.

L'essor de l’industrie laitière en Touraine

Entre 1890 et 1930, la Touraine connaît une véritable mutation laitière, marquée par l’émergence des laiteries, la naissance des coopérat

Grâce à une météo favorable, les semis des céréales d'automne touchent à leur fin en Indre-et-Loire.
Des semis sous de bons auspices

À l’échelle du département, les semis de blé sont bien avancés.

Lors de la journée du PNDV tour organisée à Saint-Nicolas-de-Bourgueil en juillet, Charlotte Mandroux et Sophie Bentéjac ont présenté les outils existants pour les vignerons, ainsi qu’un projet à venir.
Des outils pour agir face au dépérissement de la vigne

Les vignerons disposent d’outils, notamment digitaux, développés via le plan national de durabilité du vignoble pour pérenniser le vignoble et la c

Chaque irrigant doit réduire son nombre de jours de prélèvement de 30 % par rapport à l’autorisation initiale en période d’alerte et de 50 % en période d’alerte renforcée.
Sécheresse en Indre-et-Loire : comment ça fonctionne ?

Un nouvel arrêté fixe les règles de prélèvement d’eau jusqu’au 31 octobre.

Publicité