Aller au contenu principal

ECONOMIE/
Augmentation de 10 % du prix de l’électricité au 1er août

 Le Gouvernement a décidé d’augmenter les tarifs réglementés d’électricité de 10 % au milieu de l’été. Sans le bouclier tarifaire, il aurait bondi de 75 %. Les Pouvoirs publics promettent qu’il ne devrait plus bouger jusqu’à la fin de cette année. 

Après une revalorisation de 15 % en février dernier suite à une première hausse de 4 % un an plus tôt, le prix de l’électricité en France va connaître une nouvelle augmentation de 10 % au 1er août. En effet, le Gouvernement peut, deux fois par an, en février et en août, réviser les tarifs réglementés de l’électricité. Cette évolution concerne les clients dont la puissance des compteurs est inférieure ou égale à 36 kilovoltampères (kVA), soit les ménages et les petites entreprises, artisans et commerçants.

HAUSSE LIMITÉE

Pour rappel, le bouclier tarifaire a été mis en place par le Gouvernement, à l’automne 2021, pour faire face à la flambée des prix de l’énergie engendrée par la reprise économique post-Covid et le début de la guerre en Ukraine.  Dans ce cadre, le gouvernement limite la prochaine hausse à 10 %. « Cela représente une prise en charge de plus du tiers, soit 37 %, de la facture des ménages français, contre 43 % avant cette hausse », avance le ministère de l’Economie. Mais cela aurait pu être pire : la Commission de régulation de l’énergie (CRE) recommandait une hausse de 74,5 %.  

Pour un consommateur moyen se chauffant à l’électrique (7 méga wattheures par an), la facture annuelle passera ainsi de 1 640 euros environ à près de 1 800 euros soit une quinzaine d’euros de plus par mois, selon l’exécutif. Malgré tout, la France dispose des tarifs toujours parmi les plus bas d’Europe. De fait, au Royaume-Uni, en Allemagne, aux Pays-Bas ou en Belgique, les factures d’électricité payées par les consommateurs s’avèrent plus élevées.

VERS LA FIN DU BOUCLIER TARIFAIRE ?

Au total, depuis 2021, le tarif réglementé de l’électricité aura augmenté de 31 %. Selon le Gouvernement, les prix de l’énergie et notamment ceux de l’électricité ne justifient plus le maintien du bouclier tarifaire à son niveau actuel. D’ailleurs, ce dernier aura coûté très cher à l’Etat : un montant évalué à 110 milliards d’euros entre 2021 et 2023.  Gabriel Attal, ancien ministre délégué aux Comptes publics, l’a confirmé mijuillet : le dispositif disparaîtra d’ici à fin 2024. La sortie se fera de façon progressive, comme en témoignent les différentes étapes de hausses. La prochaine, prévue le 1er août, s’explique principalement par l’augmentation des coûts d’acheminement de l’électricité (+ 6,8 % depuis le 1er février selon la CRE) combinée à l’inflation énergétique depuis 2021 contenue depuis deux ans par le bouclier.  Pour le budget 2024, la réduction du mécanisme pour l’électricité et le gaz est censée dégagée des économies de près de 14 milliards d’euros, auxquelles s’ajoutera la fin du guichet d’accompagnement pour les entreprises très consommatrices d’énergies.

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 85€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Terre de Touraine
Consultez le journal Terre de Touraine au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal Terre de Touraine
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Terre de Touraine.

Vous aimerez aussi

Descartes : un nouveau boucher passionné

À Descartes, Steven Lardin, 32 ans, a repris la boucherie du centre-ville en juillet dernier.

Philippe Benoit du Rey a accueilli plusieurs élus sur sa ferme d’Orbigny, pour attirer leur attention sur les incohérences juridiques qui freinent la création de fermes pilotes dédiées à l’étude de l’infiltration de l’eau.
Eau : un projet freiné par la réglementation

À Orbigny, Philippe Benoit du Rey veut démontrer qu’une meilleure gestion de l’eau est possible en créant une ferme pilote.

L'essor de l’industrie laitière en Touraine

Entre 1890 et 1930, la Touraine connaît une véritable mutation laitière, marquée par l’émergence des laiteries, la naissance des coopérat

Grâce à une météo favorable, les semis des céréales d'automne touchent à leur fin en Indre-et-Loire.
Des semis sous de bons auspices

À l’échelle du département, les semis de blé sont bien avancés.

Lors de la journée du PNDV tour organisée à Saint-Nicolas-de-Bourgueil en juillet, Charlotte Mandroux et Sophie Bentéjac ont présenté les outils existants pour les vignerons, ainsi qu’un projet à venir.
Des outils pour agir face au dépérissement de la vigne

Les vignerons disposent d’outils, notamment digitaux, développés via le plan national de durabilité du vignoble pour pérenniser le vignoble et la c

Chaque irrigant doit réduire son nombre de jours de prélèvement de 30 % par rapport à l’autorisation initiale en période d’alerte et de 50 % en période d’alerte renforcée.
Sécheresse en Indre-et-Loire : comment ça fonctionne ?

Un nouvel arrêté fixe les règles de prélèvement d’eau jusqu’au 31 octobre.

Publicité