Corentin Deslis : une installation sous le signe de l’adaptation
Dimensionnement du projet, crise de Covid, augmentation de l’aliment, fluctuation de la demande en restauration collective, restrictions liées à la grippe aviaire… Corentin Deslis a dû faire preuve d’adaptation pour mettre sur les rails son activité de poules pondeuses.
Dimensionnement du projet, crise de Covid, augmentation de l’aliment, fluctuation de la demande en restauration collective, restrictions liées à la grippe aviaire… Corentin Deslis a dû faire preuve d’adaptation pour mettre sur les rails son activité de poules pondeuses.

Au moment de s’installer, Corentin Deslis a choisi l’élevage de poules pondeuses, après notamment une expérience comme responsable d’élevage dans une exploitation en vaches allaitantes, volailles de chair et poules pondeuses en vente directe. « J’avais découvert la vente directe lors de mon stage de CS volailles chez Guillaume Piochon à Neuvy-le-Roi, et m’étais dit : c’est ça que je veux faire », se souvient le gérant d’Ô délice fermiers. C’est à Monthodon, dont il est originaire, qu’il achète avec sa conjointe un corps de ferme avec 3 hectares de terres en 2018. « Au départ, mon projet consistait à élever des poulets de chair, avec une tuerie normée, complété d’un petit atelier de poules pondeuses. Mais la banque a refusé le projet, trop important financièrement. Donc j’ai monté seulement l’activité poules pondeuses, mais avec 1 000 animaux, au lieu de 500 prévus initialement. » Corentin Deslis a investi au total 130 000 euros.