Cultures d'hiver : des céréaliers bios plutôt déçus
2020 ne restera pas dans les annales des bonnes années en conduite biologique, autant chez les agriculteurs expérimentés qu’en conversion récente.
Après la moisson, pour Joseph Pelletier, priorité au grattage des sols pour « user les chardons et les rumex ».
Avec plus de dix étages de gousses formées, ce soja bio irrigué en bord de Vienne s’annonce prometteur.
Les mauvaises conditions de semis ont pénalisé, dès le départ, les cultures pures ou en mélange comme le classique triticale-pois, traditionnellement semées tard pour réduire la densité d’adventices. Aussi comme en conventionnel, les espoirs se sont portés sur les cultures de printemps. Tournesol et maïs présentent un potentiel correct pour l’année, notamment en semis tardifs qui ont bénéficié du retour de l’humidité dans les sols.