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AGRICULTURE BIOLOGIQUE
« Des rendements corrects malgré une année difficile techniquement »

La pression sanitaire a été élevée et continue cette année. A St-Aubin-le-dépeint, le Gaec Refour adapte son planning de récolte pour limiter les maladies de conservation liées au marquage des fruits.

La grêle a causé d’importants impacts sur les pommes, obligeant Eric Refour à les déclasser.

Dans les vergers conduits en agriculture biologique, « les rendements sont, pour le moment, à environ 22-24 tonnes par hectare correspondant à une année dite normale », estime Eric Refour, arboriculteur à Saint-Aubin-le-Dépeint, qui complète : « les pommes ont un calibrage correct ».

Néanmoins, les arboriculteurs ont dû gérer une pression en maladies élevée. En plus du risque puceron, les arboriculteurs en conduite biologique ont dû redoubler de vigilance contre la tavelure. En effet, le printemps particulièrement pluvieux a engendré une pression continue de ce champignon. « Ce fut une année difficile techniquement, confie Eric Refour. Nous avons dû faire plus de passages avec des petites doses pour éviter que le produit soit lessivé par un épisode de pluie ».

Dans ces périodes de risques répétés, « les Bulletins de santé du végétal arboriculture fournis par la chambre d’agriculture, les informations du technicien ainsi que celles des stations météo sont de rigueur pour m’aider dans ma prise de décision », affirme l’arboriculteur. De surcroît, dans la zone de Saint-Aubin-le-Dépeint, les vergers non équipés de filet anti- grêle ont fortement souffert d’un épisode de grêle en juin, comme le déplore Eric Refour : « la grêle a impacté la moitié des pommes du verger non équipé en filet, allant même dans une parcelle jusqu’à 80 %. » 

« La maturation des fruits a été retardée d’une semaine par les intempéries », juge Eric Refour, ajoutant qu’« à l’heure où je vous parle, les pommes continuent de grossir. » D’autre part, l’arboriculteur a adapté son calendrier de récolte aux conditions climatiques. En effet, la récolte des variétés dites « fragiles » comme la Golden ou la Chantecler a été repoussée pour éviter des maladies de conservation dues au marquage des fruits. 

 

Autres témoignages sur la récolte de pommes en Indre-et-Loire : lire ici

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