Aller au contenu principal

Filière caprine
Génomie en élevage caprin

Le génotypage du génome caprin est en cours. Le but est de pouvoir connaître la valeur génétique d'un individu avec précision uniquement par analyse de son ADN.

La génomie permet de gagner du temps dans la sélection des reproducteurs, par comparaison avec le lestage réalisé sur la descendance des chèvres et des boucs. À terme, un simple échantillon de sang et environ 70 € suffiront pour connaître les qualités génétiques (lait, taux, résistance aux maladies...) de l'animal âgé de quelques jours seulement.

La génomie en élevage caprin est un processus construit en deux étapes. Depuis 2010, il existe le séquençage du génome en race alpine, saanen et créole, ainsi que la mise en production de la puce qui permet d'analyser 50 000 caractères. Une hase de référence a été construite par le génotypage de 825 boucs issus d'IA. Tous les boucs d'insémination nés depuis 2010 ont été génotypés pour consolider la base. A partir de 2018-2019, ce sera le début de la sélection génomique pour les races alpines et saanen. Il y aura un génotypage accessible aux éleveurs qui souhaitent connaître la valeur de leurs boucs issus d'IA avant de les utiliser en saillie naturelle.

La génomique entraînera une réorganisation du schéma de sélection avec une utilisation fiable des animaux dès leur plus jeune âge et permettra d'intégrer de nouveaux critères peu héritables et donc difficiles à améliorer en schéma classique.

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 5,54€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Terre de Touraine
Consultez le journal Terre de Touraine au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal Terre de Touraine
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Terre de Touraine.

Vous aimerez aussi

CHOISIR UNE INSÉMINATION ARTIFICIELLE SANS HORMONES
  Depuis une vingtaine d’années, le Gaec Marsault en Boischaut nord choisit tous les ans d’inséminer ses chèvres sans éponges, ni hormones.
Investir à plusieurs dans un matériel performant
  Augmenter la qualité des fourrages et accroitre l’autonomie des chantiers de fenaison sont les deux principales motivations qui ont poussé quatre ad
Une AG nationale sous le signe du bien-être animal
  Eau, alimentation, virus, conception des bâtiments, sont autant de sujets primordiaux qui évoluent face au changement du climat.
Visite d’essais aux Bordes sur la valorisation du méteil fourrage
  Réduire les achats d’aliments, gagner en autonomie alimentaire sont des défis pour chaque éleveur.
Une synergie élevage/enseignement agricole à améliorer
La collaboration entre l’agrocampus de Tours-Fondettes et les acteurs de l’élevage en Touraine, pourrait être renforcée.
Atelier d’engraissement de chevreaux à la ferme : pour quelle rentabilité ?
   Quelles sont les références en matière de rentabilité d’un atelier d’engraissement de chevreaux ?
Publicité