Lobby anti-glyphosate
Glypho : enfin la vérité, les tests sont bidons
La FNSEA 37 et la FDSEA 36 ont poursuivi leur enquête sur les tests glyphosate. Le 10 mars, elles ont restitué les résultats de leur enquête à Châteauroux et ont apporté les preuves comme quoi le test utilisé par les opposants au glyphosate était une supercherie organisée à l’échelle européenne. Interrogée par la NR de l’Indre, la responsable locale de ce collectif confirme.
La FNSEA 37 et la FDSEA 36 ont poursuivi leur enquête sur les tests glyphosate. Le 10 mars, elles ont restitué les résultats de leur enquête à Châteauroux et ont apporté les preuves comme quoi le test utilisé par les opposants au glyphosate était une supercherie organisée à l’échelle européenne. Interrogée par la NR de l’Indre, la responsable locale de ce collectif confirme.

Les agriculteurs, viticulteurs et arboriculteurs, utilisateurs raisonnés du glyphosate ne veulent pas se résigner à ce que ce désherbant inoffensif comme le déclare l’Anses, soit sacrifié par suite d’une campagne de cabale menée par des opposants idéologiques, un groupuscule, les « faucheurs volontaires ». Les tests des « pisseurs involontaires » sont une manipulation. Chacun en a l’intime conviction. Les éléments de compréhension issus de la conférence du 27 février, l’enquête complémentaire des toxicologues, avaient permis, dans l’édition de Terre de Touraine du 6 mars, de mettre à nu la tromperie des pisseurs avec des preuves concrètes.
Le 10 mars, à Châteauroux, les co-enquêteurs Michel Vaudour (le responsable FNSEA 37) et Joël Guillemain (le toxicologue) ont rejoint le reste de l’équipe, Denis Carroy et Pascal Robert, responsables FDSEA 36 et le président du CETACB 36. Ils ont expliqué aux journalistes (toutes les rédactions étaient présentes) les résultats de leurs enquêtes et leur conclusion : les tests des « marchands de peur » sont totalement infondés.
ENFIN DU TRAVAIL JOURNALISTIQUE
Le sérieux de l’enquête (1) a convaincu les journalistes berrichons qu’ils avaient une véritable information : les tests des pisseurs ne sont pas sérieux ! Même si elle bouscule ce que, soi-disant, « 80 % de l’opinion pense », les rédactions locales ont relayé l’information sans la déformer. Le journaliste NR, Jean- Sébastien Le Berre, a interrogé un membre du collectif Campagne Glypho 36. La militante indique (lire NR Indre du 11 mars 2020) que : « on sait que la molécule même du glyphosate n’est pas dangereuse »… « Ce qui nous intéresse, ce n’est pas de connaître la dose de telle molécule, mais montrer que nos corps sont imprégnés de pesticides » (1). Elle explique que l’objectif des pisseurs est de changer le modèle agricole. Tout est dit ! On comprend pourquoi les pisseurs tourangeaux, après avoir affirmé qu’ils étaient d’accord pour le débat, n’ont pas répondu à l’invitation de la FNSEA 37. Ils n’auraient pas pu tenir longtemps le langage trompeur qu’ils tiennent à leurs militants, honnêtes citoyens qui n’auraient pas apprécié d’être bernés.
Dans le monde agricole ou celui des industriels, personne ne se permettrait une telle affabulation. Elle ne résisterait pas à l’examen de la presse. Il a suffi de tests puis d’un mois d’enquête à une équipe agricole, avec l’appui d’experts scientifiques, tous tenaces et attachés aux faits, pour démonter la supercherie. La justice a-telle vraiment enquêté pour vérifier par elle-même la qualité des soi-disant preuves apportées par les collectifs ? Quelques indices laissent à penser que non. Le 13/03/2019, à une conférence ou, bien sûr, la presse agricole avait été sciemment non conviée,
François Lafourcade, leader des pisseurs 37, et Solène Arandelle, animatrice du collectif « Nous voulons des coquelicots 37 » indiquaient (NR) : « On nous dit qu’il (le glyphosate) ne laisse plus aucune trace après deux ou trois jours : on va montrer qu’il est rémanent, et qu’on en est tous imprégnés ! ». Ils disaient aussi « vouloir briser l’omerta » et ajoutaient à propos de leurs tests : « là on a du factuel ». Aujourd’hui, la vérité éclate, elle est tout autre.
PRENDRE SES RESPONSABILITÉS
En réaction à l’aveu des pisseurs 36 dans la NR, Philippe Demiot, le président de la FDSEA 36 a écrit dans l’Aurore Paysanne : Les responsables de la FDSEA 36, respectent la liberté d’opinion de chacun pour militer vers tel ou tel type de société. Mais aller jusqu’à monter, sciemment, et au niveau européen une cabale contre un produit, porter plainte dans tous les départements (le 19/06/2019 à Tours, le 17/10/2019 à Châteauroux…) contre l’ANSES, mais aussi indirectement les agriculteurs utilisateurs c’est aller trop loin.
La FDSEA 35 a porté plainte en diffamation. Sans aller jusque-là, à ce jour, la FDSEA 36 propose le dialogue avec les pisseurs, pour qu’à l’examen des faits, les pisseurs du 36 retirent leur plainte. Elle est infondée, ils le reconnaissent eux-mêmes. Ils doivent prendre leurs responsabilités, tout comme le gouvernement. Les responsables FNSEA 37 partagent cette analyse (cf. Lettre ouverte précédent Tdt). Il n’y a pas de motif sanitaire pour que le glyphosate soit interdit. Et lorsque l’opinion comprendra qu’elle a été manipulée, elle n’acceptera pas que des nouvelles charges, infondées, s’ajoutent pour les agriculteurs, toutes filières qui font sérieusement leur travail. n (1) détails à lire dans : http://www. maisondesagriculteurs37.fr en Actualité)