Les éleveurs d'ovins sur un nuage
Avec l’arrivée du Ramadan, les cours des agneaux soutenus par les fêtes de Pâques restent fermes. Satisfaction pour le président de l’association Agneau de Touraine.

Oeufs et poules en chocolat ont souvent clôturé un festin pascal lui-même structuré autour du traditionnel gigot d’agneau. Une tradition elle-même calée sur le cycle de la brebis. La réduction de la lumière des journées d’août déclenche l’oestrus de dame moutonne qui met bas au coeur de l’hiver avec pour conséquence un agneau tendre de cent jours… à Pâques. Le cru 2021 se révèle particulièrement favorable à des éleveurs qui ont trop souvent croqué leur pain noir. La demande soutenue (Pâques puis Ramadan) et la rareté de l’offre britannique et néo-zélandaise expliquent en grande partie l’embellie. « C’est le marché international qui guide les cours en France », reconnaît François de Chénerilles.