L’observation et l’analyse avant l’intervention
Présence de limaces ou pas, taux d’hygrométrie du sol, culture envisagée, etc... les paramètres agronomiques pour choisir l’outil de préparation des sols sont méticuleusement étudiés au lieu-dit l’Erable, à Chemillé-sur-Indrois. Dans la campagne lochoise, André Auvray scrute ses parcelles avec beaucoup d’attention avant d’intervenir avec l’un de ses déchaumeurs.
Présence de limaces ou pas, taux d’hygrométrie du sol, culture envisagée, etc... les paramètres agronomiques pour choisir l’outil de préparation des sols sont méticuleusement étudiés au lieu-dit l’Erable, à Chemillé-sur-Indrois. Dans la campagne lochoise, André Auvray scrute ses parcelles avec beaucoup d’attention avant d’intervenir avec l’un de ses déchaumeurs.

“Nous avions jusque-là un assolement en commun avec deux autres exploitants », introduit André Auvray, agriculteur à Genillé qui travaille désormais seul. De ce travail collectif, est resté l’esprit de la copropriété. « L’ensemble du parc matériel voué au travail du sol est aujourd’hui encore en copropriété, tout comme certains tracteurs », poursuit-il. La rotation de type blé-orge-colza est complétée par la mise en place d’un tournesol ou d’une féverolle. L’investissement en commun permet à André Auvray de disposer de trois matériels distincts pour le travail du sol. « Nous avons un déchaumeur à disques Lemken Rubin en 5 m repliable, un canadien à “queues de cochon” Grégoire Besson et également un déchaumeur à dents Carat, de marque Lemken », détaille-t-il. La polyvalence de ces trois outils permet de choisir le bon, en fonction de l’état d’hygrométrie du sol et de la présence ou non de mollusques nuisibles.