Aller au contenu principal

SEMIS DE COLZA/
Quelques élements clés pour appréhender le travail du sol

Comment observer la structure des sols ? Quels peuvent être les impacts du travail du sol sur la réussite de la culture du colza ? Voici quelques éléments pour répondre de la meilleure manière possible à ces interrogations.

Avant de décider de toute intervention mécanique précédant le semis de colza, il est important et nécessaire d’observer la structure de sol dans la globalité de la parcelle, c’est-à-dire dans les zones les plus représentatives, mais également dans les zones de textures de sol différentes. L’objectif est de pouvoir caractériser l’état structural du sol, et de déterminer la profondeur et le choix des outils pour les interventions de travail du sol. L’observation de la structure du sol peut se faire grâce à un test bêche sur l’horizon de travail du sol habituel (en général entre 0 et 20 à 25 cm de profondeur), ou par un profil 3D que l’on réalise à l’aide d’un télescopique (cf. encadré).

MAINTENIR LE PLUS D’HUMIDITÉ POSSIBLE

Après l’observation de la structure du sol et la nécessité ou non de réaliser un passage d’outil, il est primordial de se projeter sur l’implantation des colzas. Si le sol est travaillé, réaliser les différents passages le plus tôt possible après la récolte et en amont du semis, si possible avant les pluies et rouler. Le premier passage doit avoir lieu au plus près de la récolte du précédent, ce qui permet de bénéficier de l’humidité résiduelle et de maintenir les remontées capillaires, et donc de limiter le dessèchement des horizons plus profonds. Vérifier l’état de l’humidité du sol sur l’horizon 0-20 cm et sa rapidité de ressuyage : cet élément est à prendre en compte dans les situations ayant reçu des cumuls de pluie important la semaine précédant les récoltes. Quel que soit le type de sol, l’objectif est de travailler dans des conditions d’humidité et de ressuyage optimal.

Eviter tout travail du sol dans les 15 jours avant semis pour favoriser la ré-humectation en cas de pluie : le travail du sol, qu’il soit superficiel ou plus profond, risque de favoriser les levées d’adventices et plus particulièrement des repousses de céréales de la culture précédente. Plus ces levées seront précoces, et plus ces dernières risquent d’assécher le sol en profondeur. Leur destruction doit donc être anticipée afin de maintenir le plus d’humidité dans le sol. En cas d’implantation en semis direct, et compte tenu du fort niveau de paille dans certaines parcelles, il est primordial d’avoir des outils performants pour gérer les résidus pailleux (chasses paille et herse à paille pour répartir les résidus). Les semoirs à dents offrent dans la plupart des situations une meilleure réussite du semis, en positionnant la graine sous le mulch de paille, en contact avec la terre fine. Le mulch protège le sol et limite l’évaporation. L’absence de travail évite la germination des adventices, surtout des dicots, à condition de semer à vitesse réduite (<6 km/h). Dans ces situations, la croissance précoce est souvent plus lente, ce qui milite pour un semis plus précoce.  

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 85€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Terre de Touraine
Consultez le journal Terre de Touraine au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal Terre de Touraine
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Terre de Touraine.

Vous aimerez aussi

Les méthodes Merci et Beerkan ont été expliquées par Olivier Hochedel, de la FDGEDA du Cher. ©C.T
Projet Recouvertt : favoriser la montée en compétences des couverts

Les couverts d’interculture sont aujourd’hui des alternatives agronomiques.

La plateforme multifrais Valifruit recherche de nouveaux producteurs de légumes. ©Valifruit
Tirer son épingle du jeu pour fournir la restauration collective

Alimentation / La restauration collective offre de réelles opportunités pour les producteurs locaux, à condition d’en comprendre les code

À la ferme des Landes, le goût du local se transmet et se partage

En 1996, la crise de la vache folle a créé une défiance chez le consommateur et une chute du marché de la viande.

Les présidents de l'Amil, Cédric de Oliveira et de l'Association des maires de France, David Lisnard, ont tous deux dénoncé le manque de moyens des maires, qui va en s'aggravant. ©N.D
Le challenge des maires se complexifie

Un trop-plein de normes et une contrainte budgétaire qui s’alourdit ont fait partie des sujets clés évoqués lors du congrès des maires d’Indre-et-L

Les producteurs gérant le magasin La Charrette de Chambray-lès-Tours ont revendu la boutique créée il y a sept ans à Truyes. ©N.D
La Charrette a vendu son magasin de Truyes

La fermeture de La Charrette de Truyes, après sept ans d’activité, rappelle que la réussite d’un magasin de producteurs repose sur la présence acti

Les deux robots aspirateurs de lisier suivent les parcours enregistrés pour nettoyer plusieurs dizaines de fois par jour le bâtiment d'élevage du Gaec du Maupas. ©B.R
Nettoyage : du tracteur à l'aspirateur

 Le Gaec du Maupas, à Martizay (36), a automatisé le nettoyage de son bâtiment d'élevage et de son aire d'attente.

Publicité