Aller au contenu principal

Conjoncture
Recherche aliments non OGM désespérément

La crise de l’alimentation animale non OGM se poursuit. Les difficultés d’approvisionnement et la hausse des coûts traduisent les effets d’un marché tendu depuis de longues semaines. Au sein des filières, des réflexions sont engagées pour aider les éleveurs à passer ce cap.

Depuis plusieurs mois, les cours de l’alimentation animale sont en hausse constante. Cette augmentation des cours est encore plus marquée sur les produits certifiés sans OGM. En parallèle, la volatilité des prix payés aux producteurs inquiète l’ensemble des filières animales. La FNP* a récemment réclamé qu’un indice du coût de production soit inscrit dans la proposition de loi Besson- Moreau (Egalim).

 

UN SURCOÛT MULTIPLIÉ PAR TROIS

Outre l’augmentation des prix, c’est le spectre de la pénurie en tourteaux de colza et de soja qui commence à poindre pour les filières sans OGM. Ces aliments sont difficilement substituables puisqu’ils sont souvent inscrits dans les cahiers des charges des labels de qualité. Ce scenario résulte de la forte demande chinoise. Le Brésil, l’un des principaux pays exportateurs de soja non OGM, a choisi de répondre aux besoins de la Chine en ne ségrégant plus les graines non OGM.

 

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 85€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Terre de Touraine
Consultez le journal Terre de Touraine au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal Terre de Touraine
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Terre de Touraine.

Vous aimerez aussi

Les deux robots aspirateurs de lisier suivent les parcours enregistrés pour nettoyer plusieurs dizaines de fois par jour le bâtiment d'élevage du Gaec du Maupas. ©B.R
Nettoyage : du tracteur à l'aspirateur

 Le Gaec du Maupas, à Martizay (36), a automatisé le nettoyage de son bâtiment d'élevage et de son aire d'attente.

Depuis fin octobre, Aurore Neau a retrouvé le plaisir de la traite grâce à sa  nouvelle salle de traite, composée de deux quais de 16 postes et un plancher mobile. ©B.R
Salle de traite d'occasion : un gain financier

A Azay-le-Ferron (36), Aurore Neau construit une nouvelle salle de traite pour gagner en confort de travail et pour retrouver le plaisir de la trai

Chaque année, le GDS relève entre 10 à 15 suspicions de tuberculose dans le département. Une surveillance efficace peut contenir la maladie. ©L.L
Tuberculose bovine : une maladie à reconsidérer

Bien que jugée depuis longtemps maîtrisée, la tuberculose bovine demeure présente sur le territoire.

Descartes : un nouveau boucher passionné

À Descartes, Steven Lardin, 32 ans, a repris la boucherie du centre-ville en juillet dernier.

L'essor de l’industrie laitière en Touraine

Entre 1890 et 1930, la Touraine connaît une véritable mutation laitière, marquée par l’émergence des laiteries, la naissance des coopérat

(photo principale)
Adeline Hergault, technico-commerciale passionnée

L’élevage coule dans les veines d'Adeline Hergault et elle partage ce point commun avec les éleveurs qu’elle suit en tant que technico-commerciale

Publicité