UNE STRATÉGIE GLOBALE DE COUVERTURE DES SOLS
L’agronome Konrad Schreiber livre sa vision de la conduite de la vigne, faisant la part belle aux couverts, dans une logique d’agroécologie.


“Le travail du sol est le plus grand écocide du monde ! » C’est ainsi que Konrad Schreiber a introduit son intervention sur les sols, lors des Rencontres nationales des vignerons indépendants, le 29 mars à Amboise. « Le sol, cette couche humifère sur laquelle on vit, est une construction biologique de la plante, pour qu’elle prolifère. Elle est complexe et structurée, rappelle l’agronome. Le passage de machines la détruit, et l’impacte beaucoup plus que les pesticides. »
Selon lui, pour améliorer la fertilité et la structure des sols, il faut les couvrir et y toucher le moins possible. Il préconise les étapes suivantes :
• Semer un couvert viticole en juillet, avant les vendanges, pour que le sol se couvre dès la récolte terminée. Ce couvert peut être composé de féverole, trèfles, seigle, triticale ;
• Apporter des oligoéléments pour favoriser la mise en réserve de la vigne ;