VALORISER AU MIEUX SES EFFLUENTS D’ÉLEVAGE
Le pilotage de la fertilisation pour cette campagne s’avère délicat compte tenu de la flambée inédite des prix des engrais. Une après-midi technique à la Ferme expérimentale des Bordes, le 17 janvier, a fourni de quoi raisonner au plus juste ses apports, réflexion qui inclut les effluents d’élevage.

Dans un contexte économique inédit du coût des engrais minéraux qui se traduit par un Ipampa (Indice des prix d’achat des moyens de production agricole) des trois engrais simples (N, P et K) multiplié par 2,5 depuis début 2021, valoriser au mieux ses effluents d’élevage est impératif. « Les effluents d’élevage sont à prendre en compte dans la méthode des bilans pour piloter la fertilisation azotée », introduit Carole Gigot. Au préalable, il faut connaître les besoins de la culture. Ces besoins sont à mettre en balance avec les fournitures du sol, la contribution des légumineuses et les restitutions au pâturage les cas échéants. « Le déficit doit être comblé par des apports d’engrais de ferme et/ou d’engrais minéraux en tenant compte du coefficient apparent d’utilisation », complète l’ingenieure régionale Fourrage pour Arvalis.