Aller au contenu principal

VALORISER AU MIEUX SES EFFLUENTS D’ÉLEVAGE

Le pilotage de la fertilisation pour cette campagne s’avère délicat compte tenu de la flambée inédite des prix des engrais. Une après-midi technique à la Ferme expérimentale des Bordes, le 17 janvier, a fourni de quoi raisonner au plus juste ses apports, réflexion qui inclut les effluents d’élevage.

Outre l’azote, les effluents d’élevage apportent du potassium, phosphore, calcium, magnésium et soufre

Dans un contexte économique inédit du coût des engrais minéraux qui se traduit par un Ipampa (Indice des prix d’achat des moyens de production agricole) des trois engrais simples (N, P et K) multiplié par 2,5 depuis début 2021, valoriser au mieux ses effluents d’élevage est impératif. « Les effluents d’élevage sont à prendre en compte dans la méthode des bilans pour piloter la fertilisation azotée », introduit Carole Gigot. Au préalable, il faut connaître les besoins de la culture. Ces besoins sont à mettre en balance avec les fournitures du sol, la contribution des légumineuses et les restitutions au pâturage les cas échéants. « Le déficit doit être comblé par des apports d’engrais de ferme et/ou d’engrais minéraux en tenant compte du coefficient apparent d’utilisation », complète l’ingenieure régionale Fourrage pour Arvalis.

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 5,54€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Terre de Touraine
Consultez le journal Terre de Touraine au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal Terre de Touraine
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Terre de Touraine.

Vous aimerez aussi

TRANSPORT, TP, TRAVAUX AGRICOLES ET DÉSORMAIS NÉGOCE DE MATÉRIAUX
Grâce à son imperturbable envie d’entreprendre, la famille Bournand n’a cessé de développer l’ETA familiale depuis sa reprise en 2006.
Conquérir de nouveaux consommateurs
  D’après l‘étude d’Interloire, 15 millions de personnes sont des consommateurs potentiels de saint-nicolas-de-bourgueil.
Julian Poussier : la faune sauvage dans l’objectif
  De Saint-Quentin-sur-Indrois, le jeune Julian Poussier révèle depuis trois ans ses talents de photographe animalier.
Agroéquipement : des prix qui côtoient des sommets
  Chacun le constate, le prix des matériels agricoles n’a cessé d’augmenter ces derniers mois.
LA CIRCULATION DES ENGINS AGRICOLES : PAS TOUJOURS ÉVIDENTE SUR LE TERRAIN
  A l’occasion de leur assemblée générale, les entrepreneurs du territoire ont révisé les règles de circulation des engins agricoles, et échangé sur l
Un choix d’ateliers bien réfléchi
   A Bossay-sur-Claise, Benoît Detot a repris l’exploitation familiale en 2021.
Publicité