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Vendanges : c'est parti !

Ça y est, les machines à vendanger et les équipes de vendangeurs sont sur le front, et le millésime s’annonce bien différent de celui de l’année dernière. La chambre d’agriculture 37 donne d’ores et déjà quelques conseils pour une vinification réussie.

Dans les rouges, les vendanges ont démarré sérieusement ce jeudi. La météo défavorable et très venteuse prévue ce week-end a pressé les vignerons. « Les parcelles sur des sables sont bonnes à ramasser en cabernet, précise Philippe Gabillot, conseiller viticole à la chambre d’agriculture 37. Il faut vendanger les parcelles les plus fragiles, car l’état sanitaire risque de se dégrader. »

 

La couleur est au rendez-vous. Les raisins présentent un peu d’acidité, « mais on a une bonne maturité aromatique, et l’acidité sera un protecteur des microorganismes », ajoute-t-il.

 

Le conseiller préconise de ne pas mettre de fortes doses de SO2, 2 grammes maximum en rouge. « Les vignerons qui vendangent à la main et dont la vigne est en bon état sanitaire peuvent se passer de SO2. Mais ils doivent utiliser une bioprotection ».

 

Si des symptômes de botrytis sont constatés, l’oenologue recommande d’augmenter la dose de SO2 et d’utiliser des tanins oenologiques dans les bennes.

 

Du côté des blancs, les vendanges ont démarré un peu avant les rouges. « En blancs, rosés, noble-joué…, les jus sont nets. On a une acidité franche, mais ce n’est pas grave, on gérera après la fermentation alcoolique, soit avec des malos soit en faisant des assemblages », avance le conseiller.

 

Globalement, ce dernier estime qu’il faut travailler les vins pour avoir du gras, du volume. « Il faudra donc des macérations longues pour les rouges, et des malos en blancs pour apporter du moelleux », détaille-t-il.

 

Côté rendement, comme attendu, ils ne seront pas à leur maximum. La vendange annoncera la couleur lorsqu’elle sera plus avancée.

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