Aller au contenu principal

En bref
Vu au salon de l'agriculture

Focus sur quelques innovations et échos du salon de l'agriculture à Paris.

Solaal, une application pour faciliter le don de produits alimentaires

L’association Solaal fait le lien entre les donateurs du monde agricole ou alimentaire et les structures d’aide alimentaire, pour lutter contre le gaspillage. Depuis sa création sur une idée de Jean-Michel Lemétayer, quasiment 14 000 tonnes de produits (dont 99 % de produits frais) ont été données à 9 associations d’aide alimentaire, de la part de 25 groupes ou coopératives de donateurs. Cela représente 28 millions de repas distribués !

Produits non commercialisables, abîmés, non calibrés ou en surplus trouvent ainsi une utilité tout en générosité.

Solaal a désormais son application mobile, lancée lors du salon international de l’agriculture. Conçue avec des agriculteurs, elle permet de proposer un don facilement et à tout moment. Coté pratique, elle donne accès à un récapitulatif de chaque don, à l’équivalence en repas et à l’historique des dons pour calculer sa réduction d’impôt.

Site web : https://dons.solaal.org

 

Pas de gaspillage au salon

Les vaches font leur show au salon de l’agriculture. Mais elles n’arrêtent pas de produire du lait parce qu’elles sont à la capitale ! Elles sont évidemment traites chaque jour durant l’évènement. Les 40 000 litres de lait sont conditionnés en briques à la laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel, données à des épiceries solidaires. Un partenariat mis en place avec Comexposium (organisateur d’évènements).

Concernant les denrées alimentaires exposées, le même partenaire sensibilise les exposants au gaspillage ; en 2018, cette démarche a permis de récupérer 1,5 tonne de produits. Il s’agit de produits échantillons non distribués par les marques telles que Saveol, Pink Lady, Eurial, Soignon, Danone… Ce sont aussi les fromages, charcuteries, boissons… du concours général agricole.

Il y a 5 ans, on jetait 5 tonnes de produits alimentaires à la fin du salon. Franchira-t-on bientôt le cap d’en récupérer désormais la totalité ?

 

Juliet, une pomme réservée au bio

Juliet est une variété de pommes récente. Sa particularité ? Elle est produite exclusivement en agriculture biologique. Pour rendre cela possible, Juliet a été conçue pour être naturellement résistante à la tavelure - mutations de souches comprises - et à l’oïdium. Cette pomme bicolore est également peu sensible au puceron cendré.

Conformément au cahier des charges bio, les traitements sont donc effectués au soufre, à la bouillie bordelaise, l’huile de lin, l’argile… Pour lutter contre le carpocapse, la confusion sexuelle est utilisée ainsi que les filets moustiquaires.

En France, plus de 110 arboriculteurs la produisent sur 390 ha de vergers, surtout basés dans une grande moitié Sud, notamment le sud de la région Centre-Val de Loire. La production est en progression, 12 000 tonnes ont été récoltées en 2018.  

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 5,54€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Terre de Touraine
Consultez le journal Terre de Touraine au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal Terre de Touraine
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Terre de Touraine.

Vous aimerez aussi

Du coton pour mesurer la vie microbienne des sols
   Sensibiliser apprenants et maîtres d’apprentissage à l’importance d’un sol en bonne santé, synonyme de production agricole soutenue...
Méteil : des intérêts indéniables
  Le méteil peut être considéré comme une culture à part entière ou en couvert productif lorsqu’il est associé à une prairie.
Une bonne moisson d’informations techniques
  Gestion des adventices, optimisation de la fertilisation, irrigation, innovations, vie du sol… Autant de thèmes abordés lors du Rendez-vous au champ
Damien Enizan, un paysan au fournil
  Revenu sur la ferme de ses parents à Chemillé-sur-Dême, Damien Enizan a trouvé son bonheur en combinant l’atelier céréalier avec le savoir-faire de
La robotique, remplaçante des tracteurs standards
  Considérés par beaucoup comme l’avenir de l’agriculture, les automates arrivent timidement dans les cours de ferme.
VITILOIRE FÉDÈRE TOUJOURS AUTANT
  Après vingt ans d’existence, le salon des vins ligériens rencontre toujours autant de succès, notamment auprès d’un public jeune. 
Publicité